Didier Gamain, responsable d’applications à EDF, au centre de compétences SAP, est également président de l’USF, le club des utilisateurs SAP francophones. Il réagit aux dernières annonces de l’éditeur de Waldorf.Que pensez-vous de l’architecture ESA mise en avant par SAP lors de son salon du 21 au 23 septembre ?
Actuellement, SAP fait le forcing pour que ses clients adoptent son architecture de services d’entreprise (ESA). Malgré une avancée technologique, son implémentation dans un système d’information existant est un projet à part entière, et
nécessite des infrastructures lourdes. D’autant plus pour des entreprises comme la mienne qui mènent des développements spécifiques, et doivent les adapter à de nouveaux standards.Quels sujets préoccupent plus particulièrement votre club utilisateurs ?
Nous nous intéressons aux technologies nouvelles. Mais cela ne signifie pas que nous les mettrons en place du jour au lendemain. Les conventions que nous organisons sont destinées à favoriser les échanges entre nos membres pour partager
leurs retours d’expériences. En octobre prochain à Tours, notre convention annuelle présentera plus de 50 ateliers de retours d’expériences clients. Elle mettra aussi l’accent sur les PME SAP annonce plus d’une centaine de clients sur l’offre
Business One en France. Nous lançons à leur intention une commission permanente, consacrée à cette solution de SAP.Le fauteuil vacant de directeur général de SAP France pose-t-il problème ?
Cette année, les entreprises françaises ont besoin d’être rassurées. Le fait que Marc Alinat ne soit pas encore remplacé crée un malaise chez les clients de SAP. Nous n’avons pas de reproche à formuler à l’encontre de José Duarte,
directeur Europe du Sud, si ce n’est qu’il ne parle pas français et qu’il ne peut se consacrer à plein temps à notre pays. Nous espérons la nomination prochaine d’un nouveau directeur général français. Nous attendons également des annonces
concernant la stratégie de SAP au sein de l’Hexagone.
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