La sécurité est un sujet que chaque DSI prend très au sérieux… et pour cause. L’explosion des débits des réseaux, la vulgarisation des liaisons sans fil wi-fi ou Bluetooth, l’augmentation des connexions extranet
sont autant de passerelles propices aux attaques virales.Garantir la sécurité du poste de travail dans ces conditions devient un casse-tête ! Nous devons intervenir à divers niveaux et prendre en compte des critères comme l’hétérogénéité des machines.Le serveur de messagerie hébergeant notre antivirus doit mettre à jour ses listes de plus en plus fréquemment, le serveur proxy scrute en permanence le contenu des pages web, le coupe-feu n’ouvre que certains ports de
communication, le serveur de domaines lance une mise à jour d’antivirus sur un poste de travail dès lors que sa liste de définitions virales date de plus de 24 heures…Quelles ressources reste-t-il pour faire fonctionner les applications courantes ? Peu ! Il est par exemple de plus en plus difficile de lancer notre outil de gestion pendant une mise à jour de l’antivirus.Quant à l’utilisateur, il ne constate qu’ une perte de ressources et une machine qui ‘ rame ‘ de plus en plus. Pire encore, la dernière attaque a réussi à passer nos barrières de sécurité par
le biais d’un e-mail : nous avons dû par précaution bloquer la messagerie et l’accès à Internet pendant deux heures.Je ne vous rapporterai pas les qualificatifs employés par nos collaborateurs à l’encontre du service informatique. Dans ce contexte, comment voulez-vous demander une rallonge budgétaire pour de nouveaux postes de travail sans
risquer de passer pour un incompétent ?* MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.Prochaine chronique mercredi 31 mars
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