Douze ans d’attente, 3,5 millions de jeux écoulés en 24 h, plus de 6 millions de joueurs à la fin de la première semaine d’exploitation : des chiffres mirobolants qui ont fait briller les yeux de Blizzard Activision, à la fin du mois de mai.
Pour le développeur/éditeur, Diablo III a accompli sa mission haut la main. Mais au bout de la chaîne, chez le consommateur, la satisfaction est loin d’être identique. Entaché par de graves problèmes techniques dès ses premières minutes de vie –les serveurs n’ont pas tenu la charge devant l’assaut massif des joueurs-, le jeu de l’année est en train de devenir une bête noire, voire une bête à abattre. 1500 plaintes en 4 jours déposées en France : un chiffre peu reluisant, certes minuscule face aux records cités plus haut… Mais qui suffit pour que l’UFC-Que Choisir sorte l’artillerie juridique et médiatique. Une grogne qui semble planétaire, la Corée du Sud ayant déjà perquisitionné les bureaux de Blizzard un peu plus tôt, suite à des plaintes similaires.
Comment l’ange ludique s’est transformé en démon du jeu ? Des éléments de réponse dans notre exorcisme en sept points.
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