En 1995, au moment de la déréglementation des télécoms, nous avons constaté un déficit dans l’offre de services chez les opérateurs. C’est pourquoi, nous avons créé Devoteam. Et grâce au fort niveau d’expertise de nos équipes, la réussite a été très rapide.”C’est ainsi que Stanislas de Bentzmann, cofondateur de Devoteam explique l’ascension fulgurante de sa société de services, spécialisée dans la mise en ?”uvre des infrastructures réseaux et télécoms.
Un partenariat avec Cisco
Avec 34,8 millions d’euros, le CA de la SSII a en effet réalisé un bond de 169 % par rapport à l’an dernier, tandis que le bénéfice net progressait de 126 % à 2,36 millions d’euros. Stanislas de Bentzmann ne cache pas ses ambitions : “D’ici à cinq ans, nous voulons devenir l’une des trois premières SSII européennes sur le marché des NTIC.”
Pour parvenir à ce résultat, Devoteam s’appuie sur des partenariats comme celui qu’elle vient de conclure avec Cisco. Cetaccord européen prévoit la certification de 200 consultants et la création de pôles d’expertise. En termes financiers, Devoteam peut compter sur les excellentes retombées de son arrivée sur le nouveau marché en octobre 1999 (le titre introduit à 16,10 euros cote 260 euros aujourd’hui) : “Cette opération nous a permis d’acquérir de la notoriété, et donc d’attirer des ingénieurs qualifiés, mais surtout, elle va nous aider à financer la croissance externe, précise Stanislas de Bentzmann. Nous visons soit des petites sociétés françaises possédant un fort niveau d’expertise, soit des grosses entités européennes, surtout en Hollande et en Espagne, au modèle économique semblable au nôtre.”Quant au portefeuille client, il reste essentiellement composé de grandes entreprises, même si comme le rappelle son cofondateur : “Nous nous adressons à toutes les sociétés qui ont des problématiques réseaux et télécoms complexes.”En se lançant très tôt sur un marché à forte valeur technologique (les réseaux et les télécoms), Devoteam a distancé les SSII traditionnelles. Reste à faire face à un double défi : maintenir cet avantage face à des grosses structures (Cap ou Bull) qui investissent beaucoup dans ces domaines et savoir affronter des acteurs moins lourds (comme Fi Systems…) mais tout aussi ambitieux.
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