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Deux smartphones Wiko et Hisense mis à jour pour limiter leurs émissions d’ondes

Wiko et Hisense corrigent le DAS de leurs smartphones à la suite d’une demande de l’ANFR.

Les constructeurs doivent répondre à des normes pour que leurs smartphones puissent être commercialisés. Néanmoins, certaines vérifications se font après coup. C’est le cas des DAS « tête » et « tronc » qui correspondent aux ondes magnétiques envoyées depuis les appareils mobiles. Il arrive que l’Agence nationale des fréquences (ANFR) demande aux marques de rectifier le tir pour respecter la valeur limite de ces ondes. C’est d’autant plus vrai pour le DAS localisé « tronc », qui a reçu une réévaluation plus restrictive en 2017. Désormais, les tests en laboratoires calculent à une distance maximale de 5 mm au lieu des habituels 25 mm et ne pas dépasser les 2W/kg. Pointés du doigts par l’ANFR, le Hisense F23 et le Wiko Tommy 2 (version Bouygues Telecom uniquement) proposent dès à présent une mise à jour pour corriger ce défaut.

À lire : Ondes électromagnétiques : quatre constructeurs de smartphones épinglés

Pour profiter de cette mise à jour, les propriétaires n’ont rien à faire : celle-ci se fait automatiquement, il suffit d’avoir une connexion au réseau mobile ou Wi-Fi. Ainsi, le Hisense F23 passe de 2,13 W/kg à 1,46 W/kg et le Tommy 2 de 2,46 W/kg à 1,66 W/kg. Les utilisateurs doivent s’assurer que leur mobile ait bien installé les dernières versions, respectivement les L1360.6.10.01.ZA00 et V02.17.BYT.20.

Certaines marques n’ont d’autres choix que de retirer leurs produits, on se souvient récemment du Neffos X1 qui a été rappelé par son constructeur TP-Link. Mais le dernier rapport de l’ANFR se veut rassurant : la grande majorité des constructeurs répondent bien aux normes. En ce qui concerne les mesures du DAS tronc, 7 appareils sur 69 ont dépassé le seuil autorisé. Les constructeurs répondent cependant très rapidement.

Source : ANFR

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Camille SUARD