La politique internationale de l’Enst Bretagne (*) gagne la formation continue. Après la possibilité, en formation initiale, de partir en stage à l’étranger pendant six mois ou d’y passer une année complète, deux mastères se dérouleront en partie en Angleterre et aux Etats-Unis.
Le mastère européen en réseaux de télécommunications optiques prévoit ainsi trois mois de cours à l’université de Bristol et six mois de stage en Europe sur un cursus d’un an. “Pour la première année, la plus grande partie du mastère se passera en France, avec des professeurs anglais qui viendront à l’Enst. C’est juste une question de mise en place”, prévient Jean-Marc Boucher, responsable des program- mes des mastères. Ce programme s’adresse aussi bien à des ingénieurs souhaitant se spécialiser dans les télécommunications optiques qu’à des stagiaires cherchant à actualiser leurs compétences.
La seconde formation est nettement plus longue : un mastère de vingt mois en télécommunications avec l’université Texas A&38;M. L’objectif ? Acquérir des compétences mêlant traitement du signal et informatique. Deux tiers des cours se tiendront à l’Enst, mais le stage doit s’étaler sur neuf à onze mois aux Etats-Unis. “Nous avions déjà des relations avec l’université du Texas, notamment en matière de recherche sur les technologies océanographiques.” Etant donné sa durée, ce mastère peut éventuellement être suivi à des fins de reconversion.
Les deux formations devraient accueillir une quinzaine de stagiaires, de niveau ingénieur. Une bonne pratique de l’anglais est censée être acquise, mais un accompagnement reste prévu
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