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Deux jumeaux et un grand frère: trois appareils Nikon à 50 euros d’écart

Grand-angle et stabilisation optique: les CoolPix 610, 610c et S710 de Nikon se tiennent dans un mouchoir de poche.

Dans la fourchette de 250 à 300 euros, Nikon réussit le tour de force de proposer trois appareils photo compacts au look quasi identique: des rectangles d’acier et de plastique très sobres dotés de capteurs de 10 à 14,5 Mpix, avec stabilisation optique, tous pourvus d’un grand-angle et du processeur maison, l’Expeed.

Les deux premiers, les CoolPix 610et 610c , sont des jumeaux. Proposés respectivement à 249 et à 269 euros, ces appareils sont deux compacts de 10 Mpix orientés vers le mode scènes – comprenez qu’ils ne sont pas débrayables manuellement – dotés d’une plage focale très convenable de 28-112 mm (en équivalent 24 x 36).

Si le premier a pour lui un prix plus bas, le second bénéficie de la compatibilité Wi-Fi, ce qui permet de vider ses photos sans recourir à un câble, voire de les envoyer sur un serveur – Nikon offre un espace gratuit – directement depuis une box Internet ou depuis un hot spot Orange accessible gratuitement pendant un an. C’est pratique en vacances, mais reste à connaître la couverture de ce service. Si cette fonction ne révolutionne pas le monde de la photo, c’est tout de même une évolution intéressante, qui peut intéresser les nomades aimant envoyer fréquemment leurs clichés.

Plus sympathique, la fonction de suivi de mouvement, pour (tenter de) réussir les clichés de vos joyeux chérubins en train de se battre pour la télécommande ou encore pour immortaliser les compétitions de curling de grand-papy.

Plus haut de gamme, le CoolPix S710 offre un capteur plus généreux de 14,5 Mpix et les modes manuels P, A, S et M. Si l’on perd au passage la connectivité Wi-Fi, on a cependant affaire à un capteur de plus grandes dimensions, et l’on pourra contrôler pleinement son boîtier, notamment lorsque les conditions perturbent les modes prédéfinis. Un regret: quitte à débrayer la machine, autant la laisser faire du RAW, à l’heure où les utilisateurs avertis apprécient de plus en plus les logiciels à la Lightroom pour faire des retouches efficaces.

On aurait aussi aimé que son zoom soit au moins équivalent à celui de ses petits frères (x4), alors qu’il se limite à une focale de 28-101 mm (en équivalent 24 x 36). Rien de bien grave cela dit, et, si Nikon a bien soigné l’électronique – avec 14,5 Mpix à gérer, il y a plutôt intérêt – les 30 euros de plus à débourser pourraient en valoir la chandelle.

Ces trois garnements sont bien évidemment équipés des technologies Nikon telles que le sélecteur du meilleur cliché (BSS pour Best Shot Selection), le D-Lightning, qui corrige les sur et sous-expositions, le mode haute sensibilité, qui pousse la sensibilité à 12800 ISO (au prix d’un bruit conséquent et d’une belle perte de résolution), la détection des visages et tutti quanti.

Ces modèles seront disponibles dès septembre – en acier et rouge pour les S610et S710, en bleu métal pour le S610C–, et nous verrons après les tests la qualité de rendu des clichés ainsi que la réactivité des machines.

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Adrian BRANCO