En France, l’entité regroupera donc l’opérateur télécoms Siris (167 millions d’euros et 550 personnes en 2000), le Groupe Spring (76,5 millions d’euros et 140 personnes), spécialisé dans les services d’infrastructure et encore distributeur de matériels, et Soleri (137,2 millions d’euros et 1610 personnes), une SSII proposant des services de conseil, de l’intégration et de l’infogérance.L’ensemble s’appuiera sur 2 300 personnes, un portefeuille de 4 000 clients et devrait réaliser un chiffre d’affaires d’environ 450 millions d’euros en 2001 (lire encadré T-Systems dans le monde).
Priorité au couple télécoms et informatique
T-Systems mise sur le marché des services dits de ” convergence “, c’est-à-dire réunissant des compétences en télécoms et en informatique.Son offre s’étend du conseil à l’intégration de systèmes, en passant par l’infogérance, les services desktop ou de réseaux. Selon le cabinet Pierre Audouin Conseil (PAC), le marché français des services informatiques, évalué à 25 milliards d’euros en 2000, progressera de 6 % par an pour atteindre 31 milliards d’euros en 2004.Alors que le segment des services de convergence, qui ne représente que 3 milliards d’euros en 2000, devrait pour sa part progresser de 36 % par an et atteindre 9 milliards d’euros en 2004.” Ces perspectives et l’attente des grands comptes français nous font croire que nous pourrons nous imposer comme un acteur majeur de la convergence et faire progresser notre chiffre d’affaires plus rapidement que les autres sociétés du marché “, affirme Olivier Campenon, directeur de T-Systems en France.
Renouvellement de catalogue en vue
La société proposera des offres croisées à certains de ses clients. Elle profitera d’ Interop à Paris pour lancer quatre premières offres : des solutions d’hébergement intégré, d’ingénierie collaborative pour les industries automobile et aéronautique, d’e-learning et d’intégration des systèmes d’informations aux mondes Web et Internet.T-Systems a bénéficié d’une croissance de 19 % sur le premier semestre de l’année. Toutefois, en France, les différentes entités sont encore déficitaires et ne devraient parvenir à l’équilibre que vers la fin de l’année prochaine.A cette même période, si tout se passe bien et si les marchés financiers le permettent, la société envisage de s’introduire en Bourse.
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