Que faire quand on est candidat à la députation, et que la formation politique à laquelle on appartient (en l’occurrence le parti socialiste) vient de mettre en ligne un
guide pratique à l’usage des cybercandidats ? On peut bien évidemment tenter de décrypter ce nouveau langage nourri de termes abscons pour le néophyte (URL, blog, format PDF,
Cnil…).On peut aussi opter pour la version ‘ lecture en diagonale et formation accélérée ‘, au risque de quelques ratés spectaculaires. C’est apparemment le choix effectué par le député-maire
socialiste (sortant et dissident) Michel Charzat, dans le XXe arrondissement de Paris, face à George Pau-Langevin, candidate socialiste officiellement investie par la rue de Solférino.
Une condamnation symbolique
Michel Charzat, vient d’être condamné à un euro de dommages et intérêts et à 1 500 euros au titre de réparation par le tribunal de grande instance de Paris, pour avoir détourné le nom du site Internet de sa concurrente. En
pratique, les internautes qui tapaient George Pau-Langevin sur Google était redirigés vers le site de campagne charzat-chikirou.fr, rapporte l’AFP.Le chargé de communication du député sortant, Ahmed Meguini, auteur de ce détournement, avait également réservé le site georgepaulangevin.org. Pour motiver sa décision, le TGI de Paris, saisi en référé, a indiqué que
‘ ces agissements avaient pour objet ou ont pu avoir pour effet de peser sur les choix électoraux des citoyens ‘ de la circonscription.
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