On les fait tomber
Peu fréquents en France, les tests d’ordinateurs prennent souvent comme référence la réglementation militaire américaine MIL-STD. Les épreuves sont multiples : on fait tomber l’ordinateur plusieurs fois, sous tous les angles, d’une hauteur d’un mètre, pour l’allumer ensuite et vérifier son fonctionnement. Des centrifugeuses peuvent produire les valeurs d’accélérations requises. En outre, on génère des déplacements verticaux ou horizontaux, lents puis rapides, pour secouer la machine pendant trois heures. Aux Etats-Unis, on place les machines sur des rails, puis on les propulse violemment sur un mètre environ, avant de les immobiliser.
On les arrose
Pour reproduire la condensation, on enferme durant dix jours les PC allumés dans une enceinte où l’air contient 95 % d’humidité. L’étanchéité des façades ou du clavier est testée à l’aide d’une pluie de gouttelettes. On peut aussi soumettre les machines à un vent de sable ou de poussière à l’aide de ventilateurs.
On les grille
On place l’ordinateur allumé durant cinq jours dans un four à 60?’. Ou dans une chambre froide à 0 ?’C, ou ?”20 ?’C pour une machine éteinte. On peut même reproduire des chocs thermiques à l’aide d’une nacelle qui transporte rapidement le PC de l’enceinte froide à l’enceinte chaude.
On les plonge dans des champs électromagnétiques
Dans des chambres dites anaéchoïques, on vérifie grâce à des appareils de mesure la faiblesse des émissions de champs électromagnétiques, ainsi que la sensibilité à des champs extérieurs, pour des gammes de fréquences correspondant à des usages civils ou militaires.
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