Des termes pas Net !

ADSL 2+/Re-ADSL

Asymmetric Digital Suscriber Line (ligne d’abonné numérique à débit asymétrique). L’ADSL utilise la paire de fils de cuivre qui relie physiquement chaque abonné au DSLAM* dont il dépend. Elle utilise la plage de fréquences de 14 kHz à 1,1 MHz pour transmettre des données numériques à un débit maxi de 8 Mbit/s. Mais plus le foyer est éloigné du DSLAM, plus le débit réel chute, pour devenir nul au-delà de 5 km. L’ADSL 2+ et le Re-ADSL sont des variantes. En doublant la plage de fréquences, l’ADSL 2+ fait exploser le débit maximum théorique à 22 Mbit/s, mais subit le même affaiblissement. Le Re-ADSL améliore la portée. Il utilise la même gamme de fréquences que l’ADSL, mais augmente la puissance de transmission des plus basses, afin de conquérir plusieurs centaines de mètres.

Débit ATM/IP

Asynchronous Transfer Mode (mode de transfert asynchrone)/Internet Protocol ( protocole Internet). Le débit d’une connexion Internet haut débit s’exprime en mégabits par seconde (Mbit/s). Plus le débit est élevé, plus rapide est la connexion. Comme le réseau Internet utilise le protocole IP pour transmettre les infos, le débit IP de la connexion est le plus réaliste pour l’abonné. Sauf que les FAI adorent mentionner le débit ATM, dont ils se servent pour acheminer efficacement les données. On comprend pourquoi : la différence est de l’ordre de 25 %. Un débit IP de 22 Mbit/s correspond ainsi à un débit ATM de 28 Mbit/s.

Débit descendant/ montant

Débit descendant (débit en download) et débit montant (débit en upload) ne sont pas des expressions très explicites. Le débit descendant est le débit en réception de la connexion Internet (ce qui entre). Le débit montant est le débit en émission (ce qui sort).

Dégroupage

Une zone dégroupée, par opposition à une zone non dégroupée, désigne un quartier dans lequel le central téléphonique est accessible à tous les FAI, et pas seulement à France Télécom. Cela permet aux FAI d’installer leurs propres DSLAM* et de proposer des forfaits ADSL* moins chers avec un service de VoIP*. On parle alors de dégroupage total. Si toutefois l’internaute désire conserver un abonnement téléphonique classique chez France Télécom, il s’agit d’un dégroupage partiel.

DSLAM

Digital Subscriber Line Access Multiplexer (multiplexeur d’accès de ligne d’abonné numérique). Situé dans le central téléphonique du quartier, cet équipement regroupe les données Internet provenant des abonnés pour les envoyer vers le fournisseur d’accès qui se chargera ensuite de les distribuer sur le réseau Internet.

Fast/Gigabit Ethernet

Norme qui régit un réseau informatique. L’Ethernet classique offre un débit de 10 Mbit/s, tandis que le Fast Ethernet et le Gigabit Ethernet le portent à 100 et 1 000 Mbit/s. La plupart des matériels actuels permettent de transférer des données à 100 Mbit/s.

FTTH/FTTB/FTTLA

Les sigles désignent différents types de réseau optique. Avec le FFTH (Fiber to the home), la fibre arrive jusque chez l’abonné. Le débit maximal est de 100 Mbit/s. Avec le FTTB (Fiber to the building), le réseau en fibre optique parvient jusqu’à l’immeuble. Les habitants se partagent le débit de 100 Mbit/s. En FTTLA (Fiber to the last amplifier), la fibre arrive à un groupe d’immeubles.

IEEE 802.11b/g/n

Nom technique du Wi-Fi. Cette norme de réseau sans fil est déclinée de l’Ethernet*. Les données sont transmises par ondes de fréquence de 2,4 GHz. Pour les standards les plus répandus (b et g), les débits de transmission peuvent aller jusqu’à 54 Mbit/s. La version la plus récente, le 802.11n, offre un débit théorique de 300 Mbit/s (dans la bande de fréquences du 2, 4 ou 5 GHz).

VoIP

Voix sur IP. Service de téléphonie par le réseau Internet et non le réseau commuté historique. Le téléphone se branche à la box Internet et non sur la prise téléphonique usuelle.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

La rédaction