A Laval Virtual, certaines technos très expérimentales sorties d’universités asiatiques paraissaient un rien loufoques, à côté des applications professionnelles.
La MoleBot par exemple est une table-taupe qui déplace toute seule les objets. On la commande soit avec un joystick, soit avec des gestes, filmés et analysés par le capteur Kinect. Le déplacement de la taupe virtuelle est généré magnétiquement par 15 000 tubes aimantés qui composent le tapis à la surface de la table et une sorte de boule qui se meut, en dessous, sur deux axes mécaniques.
Autre curiosité, une sorte de table à modeler du futur, la ClayrticSurface de l’université japonaise Koike Lab. Sous le tissu, des micro-billes qui se malaxent pour créer toutes sortes de relief comme de l’argile ou de la pâte à modeler traditionnelle. En complément, de l’air insufflé dans les billes ou aspiré permet de durcir plus ou moins la matière et de solidifier les formes créées. Trois appareils complètent l’installation pour lui ajouter une dimension virtuelle : un PC avec son logiciel, un vidéoprojecteur et un Kinect pour traquer les mouvements des doigts et dessiner en couleur dans les creux et les bosses.
Le SplashDisplay, quant à lui, est un jeu d’adresse avec des cubes qui simulent de drôles d’explosions. Sous le bac chargé de billes de polystyrène, une soufflerie reliée à un bras électrique crée une explosion virtuelle en crachant de l’air chaque fois qu’un cube atteint un petit smiley coloré. Ici encore, ce sont des caméras, autour et au-dessus du bac, qui détectent avec précision le lieu d’impact des projectiles et déclenchent l’explosion quand ils touchent la cible.
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