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Des sites en Flash pour créer des airs de musique

Solfège, instruments, partitions… Oubliez tout ça ! Pour s’amuser à composer ses propres morceaux de musique, un bon navigateur Internet suffit.

The Indian Shankar : Shankar ravi

Avec la déferlante Bollywood, les sitars n’ont jamais été autant à la mode depuis que les Beatles partaient en colo avec leur gourou dans les années 70. Si vous aussi vous voulez vous enivrer des rythmes envoûtants, allez donc
faire un tour sur ce petit site. Pressez des boutons pour faire votre morceau avec les trentaines d’échantillons disponibles comprenant tambourins, voix lascives et trille de flûtes. Allumez un bâton d’encres, et vous voilà au bord du Gange. Un
conseil : n’exagérez pas sur le nombre d’échantillons, sinon c’est le mauvais karma pour vos oreilles…

Tony-b Machine : tube en ligne

Dans les années 90, l’eurodance électronique débarquait en force dans le Top 50. La Belgique et l’Allemagne nous arrosaient de leurs titres formatés… Vous vous souvenez de Culture Beat ? Grâce à ce générateur
très bien fait, on peut se prendre pour un DJ de cette époque bénie où le fluo était à la mode.


Grâce à une utilisation conjointe du clavier et de la souris, combiner plusieurs effets ou gérer les breaks dans le bon tempo devient d’une facilité déconcertante. Le résultat est vraiment bluffant, et on se dit que c’est facile de faire
un tube. Ne bougez pas trop la tête si vous le testez au bureau ! On peut enregistrer sa meilleure performance ou écouter celle des autres internautes. Trois minutes au maximum… comme les mini-CD de l’époque !

Beaterator.html : technique et techno

Rockstar Games est connu pour ses jeux vidéo, dont Grand Theft Auto. On sait moins que ce studio produit aussi un jeu de musique tout ce qu’il y a de pacifique pour PlayStation, dont on peut profiter gratuitement
en ligne. On se retrouve avec une interface très complète digne d’un logiciel du commerce où on glisse des boucles (d’excellente qualité) et des échantillons variés sur une grille pour faire un morceau à la tonalité très techno. Il est possible de
sauvegarder ses productions, à condition de s’inscrire en ligne. Attention, c’est un logiciel assez gourmand en bande passante et pas évident à maîtriser.

Littlecountry : hip-hop hourra

Ce site est à notre connaissance le seul générateur de hip-hop disponible ?” les amateurs doivent être trop occupés à potasser le dictionnaire de rimes pour avoir le temps de programmer ! Comme dans les meilleures MJC, vous
pourrez scratcher comme un dément, choisir parmi cinq disques de fond (d’excellente qualité). Un MC vient même donner de la voix. Détail qui plaira aux fans : on peut faire des break en arrêtant progressivement la platine comme les pros. Bref,
voilà un petit site très attachant avec un goût de trop peu…

Infinite wheel : abondance de bon dub

Le dub est une sorte de reggae électronique inventé par des ingénieurs du son jamaïcains. Sur ce site, vous avez droit à dix générateurs différents tournant tous autour de cette musique qui donne la part belle aux basses cossues, aux
boucles enfumées et aux effets d’écho outranciers. Non seulement les sons et autres samples utilisés se révèlent d’excellente qualité, mais, en plus, les concepteurs ont particulièrement soigné les interfaces. Au lieu d’appuyer bêtement sur des
boutons, on contrôle par exemple une espèce de robot qui donne des coups pour produire des sons. Jah bon !

Beatbox DJ Mixer : remix au max

Les DJ gagnent des millions en remixant des titres existants, pourquoi pas vous ? Ce site ne vous propose pas de créer votre propre morceau, mais de bidouiller à votre goût les morceaux proposés (il y en a 79, oscillant
entre latino, house ou acid jazz). Chacun des morceaux est décomposé instrument par instrument (basse, clavier, percus…), à vous d’en régler le niveau. Une intro tout en batterie, puis une montée progressive des boucles… Ça y est, vous
savez remixer ! Il ne reste plus qu’à sauvegarder votre ?”uvre, et… à trouver un producteur !

Looptracks : interprétation des raves

Celui-là, il faut réussir à le dompter ! Mais avec un peu de patience, on arrive à tirer quelque chose de ce bazar. Attention, si vous n’aimez pas le genre techno un peu extrême, vous allez vite tourner casaque, épuisé par ces
sons parfois extrêmes… Mais si vous êtes amateur, ça va vous donner envie de retourner à la prochaine rave disponible grâce à cet étonnant mélange visuel et sonore.

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Antoine Besse