Au cours de la première moitié de l’année, la baisse générale des investissements informatiques, le gel de certains contrats et le taux élevé des intercontrats n’ont pas permis à certaines SSII de garder l’équilibre souhaité ou d’augmenter le nombre de nouveaux clients.Cegid annonce une diminution de 2 % de son chiffre d’affaires de ” progiciels et services associés ” (59,4 millions d’euros). GFI, qui peine à boucler son rachat de la filiale informatique de Thales, enregistre un premier semestre 2002 en baisse de 3,3 %. Quant à Transiciel, qui réalise aujourd’hui la moitié de ses ventes en intégration de systèmes de gestion, son chiffre d’affaires semestriel (290 millions d’euros) est en hausse de 17 % par rapport au premier semestre 2001, mais son deuxième trimestre a été réellement affecté.Si Unilog ne s’en sort pas trop mal sur le territoire français (hausse de 4,7 % pour son premier semestre 2002), ses filiales européennes essuient une diminution de 6,8 %. Cependant la firme prévoit une baisse des intercontrats au second semestre.
Micropole-Univers et Focal parmi les plus chanceux
Syscom, dont le l’exercice 2001/ 2002 a été clos fin juin, voit son chiffre d’affaires en baisse de 1 % par rapport à l’an dernier, et son quatrième trimestre 2002 est en réduction de 18,7 %. Parmi les plus chanceux, Micropole-Univers et Focal annoncent un chiffre d’affaires semestriel 2002 en hausse, respectivement de 7 et de 12,2 %. Quant au groupe Steria, qui compte à ce jour les anciennes activités de services de Bull en Europe, il double son chiffre semestriel (493 millions deuros). Enfin, le groupe CGI, spécialiste de services en gestion, enregistre une croissance de 38,9 % à fin juin 2002.
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