es cours d’informatique passent mieux que le reste. C’est ce qui est grave. Dans quelques années, les étudiants risquent d’être des gens complètement instrumentés et de ne plus savoir réfléchir. Mais ils n’en ont pas conscience.Lorsqu’on parle de PGI, ça les fascine. Il y a une magie de l’outil. Mais dès qu’on aborde méthodes et concepts, ça les intéresse moins. Le but est alors de leur démontrer qu’ils ne progresseront qu’en maîtrisant les concepts. Pour évoquer SAP en cours, je ne fais pas trois cents heures sur SAP. Il suffit de huit jours à un étudiant qui manie Access et la bureautique pour maîtriser un PGI. Cette fascination s’est accrue avec les nouvelles technologies. Car les étudiants sont dans une logique de court terme. Ils pensent à leur premier emploi. Ils privilégient donc la connaissance des outils, directement exploitable face à un recruteur.
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