- Des portables ultramobiles
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres : on aime, on n’aime pas…
- Résultats du comparatif du 01Lab
Dans le petit monde des portables, ce sont toujours les extrêmes qui, en France, séduisent le plus. D’un côté, les tout petits netbooks ? un peu plus de 25 % des ventes globales de portables cette année ?, de l’autre, les grosses machines de 15 ou 17 pouces souvent retenues pour remplacer un vieux PC de bureau, et qui représentent un bon 60 % du marché. Entre ces deux gros bataillons de machines, une autre famille de PC portables, celle des 13 pouces, peine encore à trouver sa place. Et c’est bien dommage, car les 13 pouces réunissent, selon nous, le meilleur des deux mondes : assez petits, légers et autonomes pour bouger souvent, ils offrent un niveau de puissance et d’équipement très proche de celui des ordinateurs portables de 15 pouces. Et pourtant, ils ne constituent guère que 10 % des ventes dans l’Hexagone.Ce qui coince ? Le prix, surtout, bien que les constructeurs aient accompli de sérieux efforts. En moyenne, un portable 13 pouces est plus cher qu’un 15 pouces : 800 euros à peu près, contre moins de 600 euros pour les 15 et même certains 17 pouces. Dans notre sélection, le prix moyen frôle même les 1 000 euros, dopé par le très élitiste MacBook Air d’Apple (1 599 euros). On trouve toutefois de bons 13 pouces, notamment chez Acer, juste sous la barre des 700 euros, et Toshiba propose, dès 800 euros, des châssis de luxe dérivés de modèles professionnels, qui auraient coûté le double il y a un an.
Grosse puissance et petite taille ont un coût
A bien y regarder, le surcoût d’un 13 pouces sur un 15 pouces standard nous paraît en fait largement justifié, ne serait-ce que parce qu’il est très compliqué, donc coûteux, de combiner grosse puissance, petite taille et grande autonomie. Un bon 13 pouces, c’est un boîtier de 2 kg maximum ? seulement 1,4 kg pour le Satellite R630 de Toshiba ! ? équipé d’un écran de 33,7 cm de diagonale (13,3 pouces exactement, pour la plupart) en 1 366 points par 768, autrement plus confortable que les 10 pouces en 1 024 par 600 d’un netbook.Sous le capot, un moteur à double cœur souvent très costaud, s’appuyant presque toujours sur les nouveaux processeurs Core i3 ou Core i5 d’Intel, et un équipement très similaire à celui des portables 15 pouces. 4 Go de mémoire, de 320 à 500 Go de disque dur, une petite puce vidéo intégrée Intel parfois couplée à un second circuit vidéo nVidia, pour booster le décodage des vidéos HD. En revanche, même au-delà des 1 000 euros, aucun de nos modèles ne peut sérieusement être envisagé pour les jeux 3D récents. Quatre de nos huit ordinateurs, malgré leur faible encombrement, intègrent un graveur de DVD. Nous préférons cependant la politique de HP, qui fournit son beau petit Pavilion dm3 avec un lecteur externe USB 2.0, que l’on branche en cas de nécessité.
Une bonne autonomie, un clavier confortable
Côté connectique, nos 13 pouces offrent, en général, trois prises USB 2.0, une double sortie vidéo HDMI et VGA et un petit lecteur de cartes SD. Un seul appareil de notre sélection, le Toshiba, y ajoute une prise eSATA. Et aucun, hélas, n’intègre de prise USB 3.0, qui ne devrait se généraliser que l’an prochain.Côté autonomie, les 13 pouces l’emportent largement sur les modèles 15 pouces, certains talonnant même les performances des netbooks. Pas moins de 4 h 30 min, à plein régime pour notre vainqueur technique, le QX310 de Samsung, qui tient même entre 6 et 7 heures en mode économie d’énergie. En moyenne, vous pouvez miser sur 3 h 30 min de travail continu, en sollicitant fortement la machine, ou de 4 à 6 heures d’utilisation modérée, avec un bien meilleur confort que sur un petit netbook. Au-delà d’un moteur performant et d’un écran assez large, nos 13 pouces s’offrent en effet des claviers spacieux, à touches bien séparées les unes des autres. Attention quand même à la disposition des touches sur certains : la touche Fonction prend la place de la commande Control, par exemple. Ainsi équipés, les 13 pouces conviennent bien pour les tâches bureautiques et multimédias, même intensives, avec Windows 7 Premium… ou MacOS X, le système d’exploitation d’Apple du sublime MacBook Air. A savoir, cette machine hors norme, qui doit en partie son prix à son support de stockage SSD de 256 Go, tourne aussi très bien avec Windows 7. Grâce au système BootCamp et à un lecteur DVD externe ? le MacBook Air en est dépourvu par défaut ?, il est possible d’installer Windows 7 à côté de MacOS X… histoire de profiter du meilleur des deux mondes !
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