Il n’y aura aucun licenciement sec chez Freesbee. En fin de compte, tous les employés, y compris les CDD et ceux qui travaillent depuis moins de deux ans dans l’entreprise, devront bénéficier d’une offre de reclassement, qu’elle soit interne, chez LibertySurf, ou externe.De plus, en prévision d’un plan social à venir chez LibertySurf, il a été obtenu que les emplois ne soient pas remis en cause avant la mise en place d’élections du personnel.Martine Zuber, négociatrice de la branche télécommunications pour la CFDT, a aidé les salariés de Freesbee durant ces deux mois de discussions. Satisfaite des résultats, elle précise que “ce type d’accord est très rarement obtenu dans une entreprise qui perd de l’argent et où les salariés et la direction n’ont aucune expérience de la négociation de plans sociaux”.La moyenne d’âge des salariés de Freesbee est en effet de 27 ans et beaucoup d’entre eux vivent dans cette entreprise leur première expérience professionnelle.Chez World Online Belgique, la grève s’est terminée après un accord entre la direction et 80 % du personnel autour d’un plan social collectif qui prévoit, pour la première fois en Belgique, une prime de licenciement pour les intérimaires.Frank Poosen, délégué syndical et rédacteur en chef du site de World Online Belgique, souligne que la cybergrève entreprise par les salariés a été particulièrement efficace : “La direction a été très impressionnée et a finalement choisi de céder à nos exigences.” Cette stratégie était nécessaire, selon lui, face à un groupe “qui est plus intéressé par les abonnés aux services des sociétés qu’il rachète que par leurs employés”.” En Belgique, poursuit-il, les syndicats peuvent utiliser tous les moyens de communication qu’ils souhaitent pour faire pression. Malheureusement, nos confrères suisses et français de Tiscali n’ont pas ce droit-là. “
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