Parfois, il est difficile de se débarrasser de certains squatteurs. En novembre dernier, le ministère des affaires étrangères américain avait découvert la présence de pirates dans son réseau informatique et, en particulier, dans sa messagerie électronique dédiée aux échanges non classifiés. Des mesures d’urgence avaient été prises, comme l’arrêt de cette messagerie électronique.
Mais les squatteurs sont toujours là. D’après des sources de Bloomberg et de The Wall Street Journal, le ministère n’a toujours pas réussi à éjecter les intrus de son réseau. Ces derniers seraient particulièrement agiles et changeraient de stratégies d’attaques en permanence pour se maintenir en place et préserver des accès à distance à certains ordinateurs. Dès que les administrateurs systèmes suppriment un malware, il réapparait sous une autre forme.
Le ministère, de son côté, ne confirme pas cette information. « Nous avons une sécurité élevée pour protéger nos systèmes informatiques et nos informations », a expliqué la porte-parole Jennifer Psaki. Elle a concédé que les attaques contre une liste de plus en plus importante d’institutions publiques et privées étaient en augmentation, et davantage sophistiquées. « Nous repoussons avec succès des milliers d’attaques chaque jour, et nous les gérons en collaboration avec d’autres agences gouvernementales compétentes », a repris Jennifer Psaki.
L’attaque informatique originale semblait liée au gouvernement russe et les pirates s’étaient emparé de courriels relatifs à la crise en Ukraine, a ajouté l’une des sources au Wall Street Journal. La nouvelle guerre froide se joue également sur Internet.
Sources:
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