La série des Medal of Honor a toujours joué la carte du réalisme. Depuis son retour à la vie en 2010, la licence de jeu de tir à la première personne a même souhaité pousser le souci du détail plus loin, pour se distinguer de la concurrence, et a fait appel à des soldats d’élite pour la conseiller pendant la production du titre.
Pour Warfighter, sorti cette année et assez fraîchement accueilli par la critique, d’ailleurs (voir notre test), des Navy Seals de la fameuse Team Six ont joué le rôle de consultants, certains auraient même participé à la rédaction du scénario. C’est sans doute là que les problèmes ont commencé.
Sept d’entre eux ont reçu une lettre de leur hiérarchie les tançant vertement, ce qui pourrait nuire à leur avancement, et leur solde a été réduite de moitié pour deux mois, selon la chaîne d’information américaine CBS News.
Il leur est reproché d’avoir donné des informations secrètes auxquelles ils ont eu accès pendant leurs missions, sans qu’il soit évidemment précisé lesquelles. Selon la chaîne américaine, ils pourraient aussi leur être reprochés d’avoir violé le code « tacite » qui veut que ces soldats d’élite restent dans l’ombre, au moins pendant leur service actif. Même si cette position est surprenante puisque des Navy Seals participent, par ailleurs, à des films qui sortiront bientôt. La différence étant sans doute que l’amiral William McRaven, qui commande les opérations spéciales, a donné son feu vert pour ces tournages.
Contrairement à l’épisode précédent de Medal of Honor, certains des consultants sont encore actifs et l’un d’eux a même fait partie du raid qui a abouti à la mort d’Oussama Ben Laden en 2011.
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