- Des mobiles pas chers juste pour téléphoner
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
La ferveur entourant l’iPhone et les autres mobiles multimédias a tendance à occulter le fait que, pour une majorité d’utilisateurs, un téléphone sert avant tout à passer et à recevoir des appels. Pourquoi posséder un mobile permettant de recevoir et d’envoyer des courriels, de voir des vidéos et d’écouter la radio, si aucune de ces fonctions ne vous est utile ?Ces mobiles évolués sont en outre onéreux, même en faisant jouer auprès de votre opérateur de téléphonie mobile, les points de fidélité et la perspective d’un réengagement. Heureusement, on peut encore trouver des mobiles dénués de l’attirail multimédia. Mais le choix n’est pas très étendu, et il faut fouiller dans le catalogue des constructeurs pour les découvrir. Nous avons ainsi pu tester huit modèles de téléphones basiques, dont les prix s’échelonnent de 29,90 à 79 euros, hors abonnement.Ces appareils ne sont liés au réseau d’aucun opérateur, il suffit donc d’introduire sa carte Sim pour qu’ils fonctionnent. Dans ce panel, aux côtés de marques connues comme Nokia, Sagem, Motorola, on notera la présence d’Amoi représenté avec deux modèles, le A100 et le A200. Il s’agit d’un constructeur chinois qui, on ne s’en étonnera pas, a pour vocation de casser les prix. Cette marque est distribuée en France par Logicom, mais ce dernier a cessé de s’approvisionner. Le distributeur nous a cependant assuré que les stocks sont suffisants pour que les mobiles soient disponibles dans les rayons pour les trois prochains mois.
Un équipement minimal
Que nous promettent ces mobiles d’entrée de gamme ? Tout d’abord, une connectique limitée. Aucun n’est doté d’une liaison Bluetooth pour l’échange de données avec un ordinateur, par exemple, ou pour une oreillette sans fil. Les deux modèles Amoi sont munis d’un port USB qui, grâce à un cordon, permet de les relier à un PC. Mais sans utilité pour nous car il nous a été impossible de trouver les pilotes ! Sur le Sagem my200c, gagnant du comparatif, le port USB et le câble Data qui va avec sont en option. De plus, en ce qui concerne la compatibilité de réseau, les bibandes règnent en maître. Si votre objectif est de téléphoner de l’étranger, attention, seul le Nokia 1208 est quadribande, ce qui lui permet d’être utilisé dans le monde entier.Côté encombrement, tous les modèles sont des petits formats. En revanche, et c’est plus gênant, la taille des écrans est, elle aussi, réduite. Certes, ce type d’appareil n’est pas destiné à afficher des photos ou des vidéos, mais un écran plus large augmente le confort de navigation dans les menus ou de lecture d’un SMS. Les écrans du 1650 de Nokia et du Motofone F3 de Motorola sont les plus larges.
La donnée variable : l’autonomie
Les critères les plus importants pour choisir ce type de téléphone, dont la fonction principale est de passer et de recevoir des appels, restent quand même la qualité de la réception et l’autonomie en communication. Sur ces deux critères, les écarts sont flagrants. Ainsi, le Sagem my200c présente les meilleures dispositions pour passer et prendre des appels, même avec un signal réseau faible. Il est suivi de près par le my220X du même constructeur. A l’inverse, l’Amoi A100 s’est révélé faible sur ce point.Reste l’autonomie. C’est un fait récurrent : aucune n’est conforme aux valeurs annoncées par les constructeurs. Ainsi, Nokia revendiquait une autonomie de 7 heures en communication pour le 1208, alors que nos ingénieurs ont constaté qu’elle n’excédait pas 3 h 55.En revanche, l’AmoiA200 qui annonçait une autonomie de 3 h tient… 6 h 52 en communication. Au moins, ce modèle-là permettra de téléphoner longtemps !
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