Sur son site, le FBI indique que ses agents ont arrêté 14 personnes, dans le cadre de leur enquête sur les cyberattaques des Anonymous à l’encontre de PayPal. Ces attaques par déni de service en décembre 2010 étaient une mesure de rétorsion à la décision de PayPal de ne plus permettre les versements à WikiLeaks, après la publication de câbles diplomatiques américains.
Le FBI donne le nom des personnes interpellées (même s’il rappelle leur innocence jusqu’à preuve de leur culpabilité) dans divers Etats américains (Alabama, Arizona, Californie, etc.) et leurs surnoms : Anthrophobic, Absolem, No, MMMM, Ananon, Jefferp… Ils sont accusés d’avoir sciemment endommagé des systèmes informatiques protégés (« damage to a protected computer »), et de façon coordonnée (« conspiracy »).
Le bureau fédéral indique avoir également arrêté deux autres personnes suspectées de piratage informatique, dont une qui aurait récupéré des documents confidentiels sur les serveurs de l’opérateur AT&T, que le défunt groupe LulzSec a partiellement publiés sur Internet fin juin.
Lourdes peines encourues
Les charges qui pèsent sur ces personnes leur font peser le risque d’une peine de prison de 10 ans et d’une amende de 250 000 dollars, en ce qui concerne les systèmes informatiques, et de 5 ans de prison et 250 000 euros d’amende pour conspiration.
Le FBI dit également avoir éxécuté 35 mandats de perquisition aux Etats-Unis pour des attaques coordonnées envers des entreprises et organisations. Une personne a été arrêtée au Royaume-Uni et quatre aux Pays-Bas pour des cybercrimes liés.
Les Anonymous ont encore fait parler d’eux ces derniers jours, en s’en prenant par exemple au géant américain Monsanto. Des interpellations avaient déjà eu lieu en janvier, dans le cadre d’une enquête internationale concernant les cyberattaques contre PayPal, Vista, et MasterCard.
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