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Des machines de mieux en mieux protégées

Si la Xbox 360 paie aujourd’hui encore ses taux de panne désastreux, la situation s’est discrètement mais certainement améliorée, notent les réparateurs. Même constat pour la PS3.

C’est de notoriété publique, Microsoft s’en agace, et on le comprendrait presque : la Xbox 360 a la plus mauvaise réputation en matière de fiabilité. On parle de 40 % de taux de panne, un chiffre hors norme, mais difficile à relativiser : il n’en existe pas pour la PS3, qui est pourtant, d’après les réparateurs, à peu près aussi touchée.

« Aujourd’hui, on a autant de retours pour les deux consoles », confirme Ludovic de Brito, de Reparation-console.net, qui constate même que la PS3 est légèrement devant sa consœur, et ce pour une raison pratique : la garantie constructeur ne couvre qu’un an, contre trois pour la Xbox 360. Or la console a tendance à lâcher à partir de la deuxième année seulement… Il a ainsi recensé 124 dépôts de PlayStation 3 à son magasin depuis octobre 2009, contre 50 de Xbox 360.

Un avant et un après-2008

Pourtant les réparateurs constatent que la situation s’est considérablement améliorée depuis plusieurs années. « On en est à la cinquième génération de cartes mères. Celles des Xbox 360 des trois premières années, de 2005 à 2007, étaient les pires », se souvient Jérôme Goldstein, de Foxchip. Aujourd’hui, avec la PS3 Slim et les Xbox 360 sorties après février 2008, la fiabilité semble de retour, observent les spécialistes. « Sur toutes les consoles, après 2008, il n’y a pas de problème », confirme Olivier Barthélemy, de Sat.Elite Vidéo.

Pour la 360 Slim, sortie mi-juillet, il n’a recensé qu’un seul retour : et encore, il s’agissait d’un problème de bloc optique, sans le moindre rapport avec la chaleur. Et si nos tests mettent en évidence un dégagement de chaleur très important (54 °C !), ce dernier peut aussi être le signe d’une meilleure évacuation thermique. Mais la championne de la sûreté reste toutefois la Wii. « C’est la console que l’on voit le moins », assure Ludovic de Brito qui note seulement, parfois, quelques problèmes de lentilles. Mais là, la chaleur n’y est vraiment pour rien.

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William Audureau