Le subterfuge aura duré près d’un an. La police vient de mettre à jour un réseau de machines à sous illicites exploitées dans des débits de boisson à Paris et en province. Ces jeux d’argent électroniques étaient présentés par des
cafetiers peu scrupuleux comme des appareils permettant de surfer sur Internet, révèle l’AFP.Ces machines ‘ d’un type nouveau ‘, selon la police, étaient activées par un écran tactile moyennant l’introduction de plusieurs euros. Le joueur pouvait alors participer à des parties de
poker en ligne ou jouer avec des bandits manchots. Il récoltait un certain nombre de points, lesquels étaient convertis par la suite en espèces sonnantes et trébuchantes auprès du gérant du café. Le gain pouvait allait jusqu’à 100 euros par
partie.
400 machines en circulation
En France, la loi du 12 juillet 1983 interdit les jeux de hasard payants, excepté dans les casinos qui ont bénéficié d’une dérogation en 1987. Par ailleurs, l’exploitation de tous les jeux d’argent est soumise à une
autorisation.Selon l’AFP, près de 400 machines auraient ainsi été installées. Leur gestion informatique était effectuée par une société de la région parisienne. Le serveur Internet a été neutralisé par les enquêteurs au cours de leur
perquisition dans les locaux précise Le Parisien, qui relate l’affaire dans son édition de ce vendredi 8 févreir 2008. Mardi et mercredi dernier, plusieurs gérants de café ont été interpellés à Paris, en banlieue, en
Bretagne et dans l’Est de la France indique le quotidien. Le chef de ce réseau a été présenté au parquet de Créteil (Val de Marne). Il est mis en examen pour infraction à la législation sur les jeux de hasard.Depuis le mois de février 2007, les machines à sous auraient rapportées sur 11 mois la somme rondelette de 550 000 euros. Un montant partagé entre la société distribuant ces ‘ drôles de bornes
Internet ‘, les placiers et les exploitants de débit de boisson.
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