Certains vont même jusqu’à intenter des procès retentissants. C’est vrai que le logiciel est l’une des rares activités industrielles à livrer des produits non finis à ses clients, à charge pour eux de les tester et de documenter tous les dysfonctionnements trouvés.C’est un peu comme si on vous livrait une voiture qui tomberait régulièrement en panne et dont vous deviez mettre à jour le manuel technique, tout en payant quand même les réparations.Apparemment, ce temps est révolu ! Certains DSI de grands comptes refusent carrément de payer tant que les applications ne fonctionnent pas correctement. D’autres envisagent de régler le fournisseur au fur et à mesure, étape après étape.Bref, les éditeurs vont devoir faire de sacrés efforts techniques et commerciaux s’ils veulent rester dans la course. Il leur faudra sans doute proposer des contrats beaucoup plus flexibles que ceux actuels, avec des possibilités de paiement fractionnés, avec des licences renouvelables par périodes, etc.Car l’alternative de l’open source est de plus en plus présente dans l’esprit de nombreux clients et les situations anciennes de quasi-monopole, où l’on pouvait imposer sa loi, n’existent plus. C’est à une véritable révolution intellectuelle que les éditeurs doivent s’atteler.Difficile d’admettre, par exemple, pour celui qui vient d’acheter un portable dernier cri, doté de gros disques durs reformatés bien proprement, que l’installation de Windows XP puisse planter lamentablement !Le problème est de savoir s’il est vraiment possible de produire un logiciel zéro défaut où si le bug n’est pas un défaut inhérent à la programmation. Tout ce que l’on peut répondre, cest que, apparemment, les tests de fiabilité réalisés sur certaines applications Linux donnent des résultats qui paraissent très satisfaisants à de nombreux utilisateurs !
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