Faut-il s’introduire ou non ? Financiers et fondateurs de start up hésitent encore. Tous vont observer à la loupe les trois sociétés nouvelles technologies qui, en ce mois de septembre, ont délibérément choisi de faire appel au marché boursier. D’abord, le 14 septembre, Systran et son site de traduction en ligne ont ouvert la voie. Mais le véritable test sera pour le 21 septembre : ce jour-là deux autres sociétés pourraient se lancer, si la COB les autorise. D’abord, Informatis Technology System, une SSII qui doit rejoindre le marché libre. Puis COM 6, éditeur d’une solution de GRC (gestion de la relation client), qui espère lever 20 millions d’euros.
La réussite, l’échec ou le report de ces trois introductions décidera ou non les autres start up encore hésitantes. Elles avaient été refroidies par les introductions difficiles d’avant l’été. La plupart d’entre elles, déjà engagées sur une date, avaient préféré reporter leur rendez-vous, à court, moyen ou long terme. Ce qui pose, pour certaines jeunes pousses, un problème de délai : jusqu’à quand pourront-elles attendre les liquidités nécessaires à leur croissance, voire à leur survie. Nart, par exemple, après avoir changé deux fois de date, a préféré se retirer purement et simplement du calendrier. Pour faire face aux besoins de liquidités, les patrons de ce site web consacré au marché de l’art ont fait appel à des placements privés (80 millions de francs). Une nouvelle introduction est envisagée, mais plus tard.
D’autres hésitants semblent plus pressés. C’est le cas de Jador. Ce portail de services dans le tourisme et les loisirs a prévu d’annoncer sa décision dans le courant de l’automne. Quant à Astek et à Capital Events, ils envisagent une nouvelle tentative fin septembre, début octobre.
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