Aujourd’hui, deux facteurs pèsent sur l’ensemble des marchés financiers. En premier lieu, la deuxième vague de résultats des entreprises américaines (sur la période qui s’étend d’avril à juin), qui est attendue avec appréhension par les investisseurs. Ces derniers s’in-quiètent d’une nouvelle avalanche de profit war- ning (avertissements sur les bénéfices). C’est pourquoi, ils n’hésitent pas à prendre leurs bénéfices dans les secteurs où ils peuvent encore le faire. L’indice américain des valeurs technologiques, le Nasdaq, bien que sou-tenu par le secteur des semi-conducteurs, ne parvient pas à passer le seuil technique des 2 290 points. L’effet Intel n’a pas été suffisant.Le leader mondial des microprocesseurs a pour-tant annoncé qu’il maintenait ses prévisions de chiffre d’affaires pour le troisième trimestre 2001. Autre facteur déprimant pour les marchés financiers : la crainte d’une baisse du potentiel de croissance pour la zone euro.Le gouverneur de la Ban- que de France, Jean-Claude Trichet, ne table plus que sur un chiffre de 2, 5 % de progression de la richesse nationale, alors que le ministère français de l’Économie et des Finances s’en tient toujours à 2,7 %, après avoir précédemment prévu une progression de 3 %.
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