Fin avril, le gouvernement coréen inaugurait son second incubateur technologique dans la capitale de la Silicon Valley. Cette nouvelle installation de 5 400 m2 vient compléter une première ” tranche ” plus petite, mise en place il y a deux ans et appelée KSI (Korean Software Incubator). Laquelle rejoindra prochainement le nouveau centre baptisé iPark, entièrement financé par le gouvernement coréen, et qui propose ses locaux meublés presque gratuitement aux entreprises sélectionnées. “C’est un investissement à long terme “, précise le vice-ministre coréen de l’Information et de la Communication. Il est convaincu que cet incubateur sera générateur d’emplois nouveaux pour son pays, en même temps qu’il contribuera à y exporter de nouvelles technologies développées sur place. Déjà, quarante-quatre entreprises ont été sélectionnées parmi quatre-vingts candidats, de la société développant des outils de sécurité pour Internet à la start up fabriquant des systèmes de stockage, ou encore une autre spécialisée dans l’identification biométrique.
Bien qu’à l’état de start up, ces compagnies ont réalisé des produits pour le marché coréen et seront enregistrées comme des sociétés américaines. Outre une extraordinaire ouverture sur le marché outre-Atlantique, l’incubateur offre toute une palette de services aux entreprises installées dans ses murs – dont des cours d’anglais, des conseils sur la culture et le mode de vie de la Silicon Valley, des services juridiques, sans oublier des connexions avec des industriels et les investisseurs locaux. Non contents de cette installation, les Coréens affichent aussi l’ambition de créer d’autres incubateurs non seulement à Boston ou New York, mais aussi à Pékin, en Chine. Déjà, les capital-risqueurs américains, proches de leurs confrères coréens, soutiennent activement les sociétés installées dans iPark pour leur permettre une bonne installation aux Etats-Unis. Clairement, la ” fuite des cerveaux ” n’est plus une préoccupation du gouvernement coréen
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