Les formats audio-numériques foisonnent : MP3, Wav, AIFF, WMA, AAC… Au cours de leur élaboration, chacun est venu répondre à un besoin particulier, dans la recherche d’un compromis entre la taille du fichier et la qualité du son restitué. Depuis l’avènement d’Internet, à la fin du siècle dernier, les informaticiens n’ont eu de cesse de mettre au point des formats de compression, afin de réduire d’une manière drastique la taille des fichiers audio originaux (les copies numériques des enregistrements analogiques), en vue de leur diffusion et de leur transfert.Il convient de distinguer deux catégories : les formats dits “ sans perte ” (ou “ non destructifs ”), qui conservent l’intégralité de l’enregistrement original (avec toutes les notes et toutes les fréquences) et les formats dits “ avec perte ” (ou “ destructifs ”). Ces derniers suppriment, lors de la conversion du morceau original, les fréquences rendues inaudibles parce couvertes ? on emploie le terme “ masquées ” ? par d’autres à un instant donné. Outre la compression, l’autre élément important est le débit du fichier musical, c’est-à-dire la quantité d’informations numériques qu’il transmet dans le temps. Pour un fichier MP3, on estime ainsi qu’un débit supérieur à 128 kilobits par seconde (kbit/s) offre une qualité sonore acceptable.
Le débit variable
En conséquence, les ingénieurs s’aperçoivent très vite qu’en compressant beaucoup les passages peu complexes (comme les silences) et peu les moments riches en harmoniques (comme les aigus), ils améliorent sensiblement la qualité globale pour un débit moyen identique. Le débit constant (CBR, Constant Bit Rate) s’adapte en devenant variable (VBR, Variable Bit Rate).Convenant parfaitement aux baladeurs pourvus d’espace de stockage relativement restreint, le débit variable n’est, en revanche, pas adapté à la diffusion en streaming sur Internet
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.