En marge du lancement de son nouveau reflex
EOS 400D, Canon renouvelle sa fameuse gamme A, regroupant ses compacts ‘ standards ‘, qui n’ont pourtant rien de banal. A l’inverse des appareils
bijoux, dont la miniaturisation s’opère parfois au détriment des potentialités photographiques, ceux-ci conservent un gabarit classique. La poignée très saillante assure une prise en main satisfaisante et permet de loger des piles ou accus AA. Ce
mode d’alimentation universel est plus pratique et plus performant que les petites batteries spécifiques des ultracompacts.Ces appareils sont donc relativement lourds, mais c’est au profit d’une meilleure stabilité et donc d’images plus nettes. En outre, ces compacts restent fidèles au viseur optique, un outil qui se fait de plus en plus rare de nos jours.
Malgré son imprécision (il est décentré par rapport à l’objectif), celui-ci est pourtant bien précieux lorsqu’il s’agit de cadrer en plein soleil ou si l’on veut simplement mieux caler l’appareil. Enfin, les photographes désirant avoir le contrôle
de leurs réglages retrouveront ici les traditionnels modes manuel ou semi-automatique, permettant de paramétrer diaphragme et temps de pose.
Un appareil qui a de l’aplomb
Premier du lot, le PowerShot A710 IS remplace l’excellent A700. Il se démarque tout d’abord par un style plus arrondi et plus agréable à l’?”il, tout en conservant une répartition des commandes similaire. Comme le suffixe IS
l’indique, il adopte un système de stabilisation d’image, bien utile sur un appareil doté d’un zoom 6x (35-210 mm). Il devient ainsi le premier PowerShot A à bénéficier de cet équipement, pour des images encore plus nettes. L’autre différence
vient du capteur, qui voit sa définition passer de 6 à 7 Mpix.Pour le reste, le PowerShot A710 IS hérite de l’électronique de haut niveau de son prédécesseur : le processeur Digic II, couplé aux systèmes sophistiqués d’analyse d’exposition et d’autofocus, devrait assurer comme à l’accoutumée
une réactivité et une qualité d’image sans faille. On conserve aussi le large écran de 6,3 cm, malheureusement celui-ci n’est toujours pas orientable. En revanche, il est dorénavant conçu pour être lisible depuis n’importe quel angle, ce qui
facilite sa consultation par plusieurs personnes en même temps.Le PowerShot A710 IS est disponible au prix de 379 € TTC.
Capteur 10 mégapixels et écran orientable
Les deux autres modèles se nomment A630 et A640. Ceux-ci remplacent les A610 et A620, des appareils de référence pour de nombreux photographes. Ici, ce n’est pas un mais trois mégapixels qui ont été ajoutés à la définition de leurs
capteurs. On a donc le choix entre deux compacts de très haute définition : 10 Mpix pour l’A640 et 8 Mpix pour l’A630. Mis à part la couleur de la coque, c’est la seule différence entre ces deux modèles.Ceux-ci sont plus imposants que l’A710 IS, et ce pour deux raisons : tout d’abord, ils sont équipés d’un écran orientable à 180?’ assez volumineux, puisqu’il voit avantageusement passer sa diagonale à 6,3 cm (contre
5,1 cm pour les anciens modèles). Ensuite, alors que le A710 IS est alimenté par deux piles AA, ces modèles en ‘ avalent ‘ quatre, ce qui laisse présager une autonomie record (selon le fabricant, 500 vues avec les
accus Canon optionnels). En revanche, leur zoom se limite à un coefficient de 4x (35-140 mm) et fait l’impasse sur le stabilisateur optique. Ceci dit, la haute définition de ces appareils vous permet de faire appel au zoom et au stabilisateur
numériques sans perdre trop de qualité.Notez que les trois compacts sont commercialisés avec une large gamme d’accessoires optionnels pour la photo créative : convertisseur grand-angle, téléobjectif, macro, caissons étanches… Il ne sont pas pourvus d’une griffe
universelle pour flash externe, mais sont tout de même compatibles avec le flash optionnel Canon HF-DC1.Les PowerShot A630 et A640 sont disponibles aux tarifs respectifs de 369 € TTC et 439 € TTC.
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