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Des commutateurs tout optiques dans deux ou trois ans

01 Réseaux : À Genève, l’an passé, vous aviez montré un prototype de commutateur tout optique. Avez-vous progressé de ce côté ?Juan Pulido : Nous avions…

01 Réseaux : À Genève, l’an passé, vous aviez montré un prototype de commutateur tout optique. Avez-vous progressé de ce côté ?Juan Pulido : Nous avions effectivement dévoilé un commutateur de la firme israélienne BATM, dont nous possédons 30 % du capital. Si la partie aiguillage du trafic optique fonctionne bien, les frame buffers (caches mémoires, sortes d’amortisseurs de trafic) doivent être photoniques, et là, c’est un développement d’une extrême complexité. Il ne faut donc pas s’attendre à des commutateurs tout optiques avant deux ou trois ans, mais nous y travaillons d’arrache-pied avec le fabricant Xylink.01 R : 3M est le chantre de la fibre optique jusqu’au bureau, mais vos connecteurs – comme, d’ailleurs, ceux de vos concurrents – sont peu vendus.J. P. : La situation a évolué depuis l’année dernière. Nous avons créé une unité de développement, à Taïwan, qui favorise l’utilisation de nos connecteurs et des composants associés. Une dizaine de sociétés exploitent déjà nos connecteurs. Leur nombre devrait augmenter, puisque Taïwan vend en OEM à la planète entière des commutateurs et des concentrateurs. Accton fournit les principaux grands noms des réseaux, tels Cisco Systems ou 3Com, qui utilisent nos connecteurs optiques. Nos concurrents sont victimes des sous-traitants japonais qui fabriquent leurs férules (parties rigides de raccordement permettant de verrouiller la connexion).01 R : Vous lancez une nouvelle gamme de réseaux sans fil et des commutateurs Ethernet 10-100VF45. Est-ce un vrai développement interne, ou de l’OEM ?J. P. : Pour le sans-fil, il s’agit encore d’un partenariat avec la firme israélienne BreezeCOM. En ce qui concerne les commutateurs de réseaux en fibre, les châssis nous sont propres.

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Thierry Outrebon