On sait qu’Apple a choisi Hyundai comme partenaire industriel pour sa future voiture électrique, mais il semble que les termes du contrat restent un peu dans la gorge de certains. Selon Reuters, de hauts cadres de l’entreprise seraient « déchirés » par cette coopération et remettraient même en cause le partenariat de ces deux sociétés. Tant est si bien que les très hautes sphères de l’entreprise songeraient à remplacer certains d’entre eux pour éviter les remous.
Les cadres de cette entreprise estiment que le deal avec Apple ferait de Hyundai l’assembleur final de pièces provenant de différentes entreprises. Reléguant Hyundai à un rôle de « Foxconn » automobile d’Apple, comme le confie l’un de ces cadres à Reuters. Ce qui est dur à avaler pour le fleuron sud-coréen : Hyundai aime tout faire lui-même, des moteurs aux transmissions en passant par son propre acier. Reuters rappelle d’ailleurs que derrière Samsung, Hyundai est le deuxième plus gros conglomérat sud-coréen.
Une des pirouettes pour éviter d’associer les deux noms est d’ailleurs que le partenariat se fasse sous la bannière de Kia, marque fille de Hyundai. C’est dans une usine Kia que l’assemblage des véhicules, prévus pour rouler en 2024, doit se faire sur le territoire américain. Si la fierté de Hyundai lui fait traîner les pieds, c’est peut-être la raison économique qui le poussera à aller jusqu’au bout de l’accord : selon Reuters, sa production actuelle est en dessous de ses capacités, et le contrat avec Apple lui permettrait de remplir ses usines.
Sources : Reuters via Engadget
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