L’internaute vendeur amateur est toujours à la mode. Alors que Fnac.com s’apprête à ouvrir sa market place aux particuliers, Pixmania lance son service de boutiques personnalisées, également destiné aux internautes. La comparaison s’arrête là, ce service appelé tout simplement Les Boutiques n’est pas une plate-forme de courtage.
Il s’agit pour les internautes de vendre en ligne des supports pour photos numériques, déjà vendus sur MyPix par ailleurs (albums, mugs, T-shirt, calendriers, tapis de souris…), sur lesquels seront imprimées leurs propres clichés.
Ce dispositif est notamment destiné aux associations, aux entreprises et aux institutions, qui peuvent ainsi vendre des objets présentant leurs visuels et logos officiels. Mais l’internaute lambda est lui aussi concerné. Six boutiques sont pour l’heure ouverte.
Marge de 30 %
L’inscription est gratuite et nécessite de donner les informations habituelles (noms, login et mot de passe). L’utilisateur paramètre ensuite sa boutique comme il veut (couleurs, nom) et met les produits en vitrine en téléchargeant les photos qu’il veut imprimer dessus.
« Le vendeur peut créer une boutique ouverte à tous ou bien une boutique privée, par exemple s’il veut proposer un album de photos de mariage. Dans ce cas, il donnera des codes d’accès au public visé », explique un porte-parole.
Contrairement aux sites de courtage, le rôle du vendeur s’arrête là. Toute la logistique est assurée par MyPix.com. Le site stocke les supports (ce sont ceux qu’il vend par ailleurs), imprime les photos des vendeurs et expédie les commandes aux acheteurs. Le vendeur, au final, ne s’occupe que de la vitrine.
Du coup, la politique des gains et des commissions est un peu différente de celle pratiquée par un site classique d’achat/vente entre particuliers. L’internaute peut vendre à prix coûtant, c’est-à-dire au même tarif que celui du site. Dans ce cas, il ne touche rien, tout revient à MyPix.com.
Ou alors, il majore (jusqu’à 30 % au maximum) le prix de base pratiqué par le site. Dans ce cas, il touche cette marge. Pour un mug imprimé à 12 euros, par exemple, le vendeur pourra afficher au plus 15,60 euros. Il récupérera alors 3,60 euros.
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