De l’hydrogène, du papier et de l’air… Les prochaines générations de piles et de batteries pour portables pourraient exploiter abondamment ces éléments. En effet, des chercheurs du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) planchent sur des minipiles à combustible, que l’on rechargerait en hydrogène comme on réapprovisionne un réservoir de briquet ou de stylo plume ! De son côté, la société israélienne Power Paper développe une pile utilisant du papier ! Imbibé d’une ” encre spéciale ” à la formule tenue jalousement secrète, celui-ci joue le rôle de l’électrolyte qui assure la circulation des électrons à l’intérieur de la pile. Aux Etats-Unis, une troisième équipe de chercheurs, au service de l’industriel américain AER Energy, travaille sur des prototypes de batteries dites ” air-métal “. L’air ambiant alimente la pile en oxygène à l’aide d’une sorte de diaphragme, qui ne s’ouvre que lorsque de l’énergie doit être fournie. Un procédé qui évite une décharge trop rapide des accumulateurs. Ces trois technologies permettraient de tripler l’autonomie des batteries pour appareils portables, sans augmenter ni leur poids ni leur taille.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.