Peut-être faites-vous partie des clients qui, une fois entrés dans un magasin, n’apprécient guère d’être harcelés par les vendeurs et préfèrent découvrir par eux-mêmes les articles exposés ? Si c’est le cas, vous n’êtes sans doute pas adepte des assistants en tout genre que les éditeurs incorporent à leurs logiciels.Il faut cependant admettre que ces assistants censés aider le néophyte dans son apprentissage de l’outil sont parfois fort bien faits. Ainsi, les logiciels de dessin de Micrografx (par exemple Picture Publisher) mettent à la disposition de l’utilisateur une série de tâches courantes en rapport avec le menu ou l’outil en cours d’utilisation. Il faut croire que ces innovations ont fait école : c’est exactement le même principe que Microsoft a repris pour Office XP.Mais tous les utilisateurs ne sont pas des débutants. Voir apparaître un message du type “Vous commencez une lettre, souhaitez-vous démarrer l’assistant Courrier ?”, dès lors que l’on a créé un document Word et saisi “Cher monsieur” est un brin énervant. De quoi je me mêle ?Et ceux qui connaissent bien le maniement de leur logiciel iront incontestablement plus vite pour accomplir une tâche sans parcourir une par une toutes les étapes de l’Assistant.C’est là que les choses se compliquent : il n’est pas toujours facile de mettre au rancart ces compagnons trop zélés.Ainsi, dans Works, aucune option n’est prévue pour fermer les Assistants. Et, dans Word, il est parfois nécessaire de répéter de multiples manipulations pour ne plus être sollicité par les prétendues aides à l’utilisation.Il est aussi agaçant d’être pris par la main que d’être livré à soi-même. Malheureusement, les concepteurs de logiciels nous confrontent de plus en plus souvent à ces deux extrémités sans prévoir aucune mesure intermédiaire.Prochaine chronique mercredi 23 janvier
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