C’est une chose de tester une voiture dans des conditions réelles… et c’en est une autre de l’essayer sur un circuit. Après l’essai classique du Mustang Mach-e réalisé il y a quelques mois, nous avons donc décidé de le mettre à l’épreuve dans des conditions extrêmes, sur la glace. Direction Flaine, et son circuit de glace pour une session de glisse endiablée.
La glace… ça glisse
Bien entendu, c’est avec la version la plus performante de la bête que nous nous sommes embarqués sur le circuit. Avec ses 860 Nm de couple et son accélération fulgurante (le 0 à 100 km/h en 3,7 secondes), la Mustang Mach-e GT nous a semblé la plus à même de remplacer une surfaceuse de patinoire, le fun en plus.
Pour l’occasion, notre voiture était équipée de pneus cloutés, ce qui semble être une condition nécessaire si l’on souhaite contrebalancer les 2,2 tonnes de l’engin une fois lancé sur la glace.
Une électrique sur la glace, ça donne quoi ?
Rouler en électrique sur la glace, ça donne déjà une sacrée banane. Le plaisir est immédiat même pour un débutant sur ce type de terrain. Certes, lors des premiers tours de roue, la perte de repères est totale ou presque. Notre SUV pachydermique ne demande qu’à se laisser embarquer au moindre coup de volant. Mais l’art de la glisse est subtil et, c’est là notre première leçon, peut se plier aux contraintes de l’électrique. En effet, contrairement à une voiture thermique, il est beaucoup plus difficile de gérer et de maintenir un même niveau d’accélération en électrique, le couple étant immédiat. Il nous faudra quelques tours de circuit pour comprendre comment glisser des quatre roues, comment « envoyer » la Mustang Mach-e dans un virage avant d’accélérer d’un coup sec une fois le nez de la voiture placé dans la direction souhaité.
Glisser en électrique, peu donner l’impression d’une légère perte de contrôle, d’autant plus que les 2,2 tonnes de notre SUV ne demandent qu’à filer. Quelques tours de plus, et nous pouvons nous essayer à l’exercice de l’appel/contre-appel. Ici, l’objectif consiste à ne pas laisser le train arrière décider de la trajectoire finale, sous peine de se retrouver dans un mur de neige. Mais là encore, la Mustang s’en sort avec justesse, sans diminuer le plaisir au volant.
C’est sur ce type de manœuvres que la motorisation électrique tire son épingle du jeu. En effet, quel que soit le modèle thermique qu’on pourra lui opposer, il ne sera jamais capable de délivrer autant de puissance en un si court instant, ce qui rend ses performances sur glace tout simplement bluffantes.
Conduire sur la glace, mais pour quoi faire ?
Bien entendu, la conduite sur glace est assez éloignée du quotidien d’un utilisateur de véhicule électrique. Quelle est donc son utilité. On ne reviendra pas sur les notions de consommation et d’autonomie, celles-ci étant tout simplement hors normes dans ce type d’exercice. Les conditions de froid intense et la conduite sur circuit ont amené notre jauge de consommation au-delà des 65 kWh aux 100 km, voilà pour l’anecdote. L’intérêt est ailleurs.
Outre le fait qu’il s’agisse d’une disciple reconnue des sports mécaniques, elle permet de mieux apprécier le comportement d’un véhicule dans des conditions très particulières. Dans notre cas, elle a eu deux vertus. La première, et non des moindres, est celle de confirmer l’ADN sportif du Mach-e. La seconde, et sans doute la plus importante, c’est celle de mettre à l’épreuve les systèmes de sécurité passifs du véhicule. En effet, la Mustang électrique permet de désactiver une partie ou la totalité des aides à la conduite (antipatinage, ABS, etc.). C’est de loin le procédé qui permet le plus de se rendre compte de leur apport. En effet, même sur un terrain aussi glissant que la glace, l’électronique embarquée du Mach-e ne cesse de tenter de corriger les erreurs du conducteur et le manque d’adhérence de la chaussée. Ce qui est étonnant, c’est que malgré ces conditions extrêmes, elle y parvient par moment. L’autre enseignement de cette virée sur la glace, il est là : certes, nous avons été agréablement surpris par le comportement dynamique du Mach-e, mais l’aspect sécurité du SUV électrique de Ford est au moins aussi performant.
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Et voilà , c’est toujours pareil , on ne m’a pas appelé pour que je participe à cet essai .
Pourtant mon aide vous aurait été d’une grande aide . C’est raté 😂.
C’est impressionnant , le comportement de cette Ford ✌.
>>>> Pour l’occasion, notre voiture était équipée de pneus cloutés
Test faussé ! : C’est interdit les pneus cloutés !!! donc personne ne pourra essayer çà !
Donc inutile d’en parler … sauf pour ceux faisant de la compète
C’est incroyable cette presse faisant n’importe quoi !!!
Salutations
Les routes ont bons dos … J’ai connu l’époque ou les pneus cloutés étaient autorisés, pour en avoir eu sur une R6 TL … juste une chose à dire, les routes cela se répares , mais la sécurité n’a pas de prix … C’était vraiment sécurisant et très efficace …
Depuis le 20 août 2021, l’utilisation des pneumatiques cloutés est autorisée sur la période du 1er novembre au 31 mars (non plus du 11 novembre au dernier dimanche de mars). Cette modification fait suite à l’entrée en vigueur d’un arrêté du 10 juin 2021 modifiant l’arrêté du 18 juillet 1985 relatif aux dispositifs antidérapants équipant les pneumatiques.
Rappelons qu’il s’agit de pneumatiques comportant des crampons saillants, classés dans la catégorie des dispositifs antidérapants inamovibles dont l’utilisation est soumise à des conditions très strictes.
Ptn … les PD … ils ne l’ont pas crié sur les toits …
>>> juste une chose à dire, les routes cela se répares
Ouais, il n’y a qu’à voir l’état de nos routes actuelles … c’est à mourir de rire !!!
Je n’aurais aucunes peine, à faire équiper mes roues neige de clous, ou d’en changer …
… à la condition de trouver un équipementier capable de pouvoir trouver des pneus (cloutable) et de le faire faire lol …
La sécurité n’a pas de prix …