Rachetée l’année dernière par Sun pour étoffer son offre iPlanet, la suite bureautique StarOffice évolue. Nous avons testé les nouveautés de cette version 5. 2 pour Windows sur un Pentium II à 400 MHz avec Windows NT 4 Service Pack 5. Première déconvenue : l’application installée depuis le CD de StarOffice 5. 2 fourni par Sun a tout bonnement refusé de démarrer. Contacté, l’éditeur a reconnu le bug (corrigé selon lui sur les nouveaux pressages du CD) et nous a renvoyés vers le correctif n?’10991201 sur le site de Sun (Web info n?’222).
Un SGBD décevant
Principal atout de cette nouvelle version de la suite, Sun a inclus la base de données Adabas de l’allemand Software AG, renommée pour l’occasion StarOffice Base. Malheureusement, l’intégration de cette dernière n’a pas répondu à notre attente. Chaque tentative de création d’une nouvelle table provoque un message d’erreur. Seuls, les fichiers exemples fournis avec la suite sont accessibles. À ce sujet, Benoît Dumon, chef de produit technique StarOffice de Sun France reconnaît, étonnamment, que : “StarOffice n’est pas un logiciel de base de données à part entière comme peut l’être Oracle ou Access “. Il recommande même d’utiliser dBase, déjà fourni avec la version précédente, ou d’ouvrir des tables provenant d’un SGBD existant. De fait, l’ouverture et l’utilisation des tables de notre base Access 2000 se sont déroulées parfaitement. Il nous a fallu recréer un nouveau formulaire, ce qui n’a pris que quelques minutes avec la commande Autopilot.
Parmi les nouveautés de cette version, les filtres de conversion des documents Microsoft Office ont fonctionné sans problème, que l’on utilise des fichiers Word ou PowerPoint 2000 ; ces derniers peuvent alors être modifiés sans pour autant changer de format. Autre nouveauté, le nouveau StarOffice Player (disponible en téléchargement gratuit), qui exécute les présentations Impress sans que l’utilisateur ait besoin de disposer de la suite sur son disque dur. Il s’installe automatiquement dans le menu Démarrer de Windows et remplit parfaitement son rôle, comme d’ailleurs le convertisseur en euros des devises européennes inscrites dans les feuilles de calcul d’un tableur.
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