” Il n’y a pas beaucoup de société réalisant 30 milliards de dollars de chiffre d’affaires qui ont atteint les 60, 70, ou 80 milliards de dollars sans faire d’acquisitions. Nous en concluons donc que nous procèderons à des acquisitions dans l’avenir “, déclare au Financial Times le numéro deux de Dell, Kevin Rollins.Le géant américain semble avoir bien étudié son affaire puisqu’il précise même les secteurs sur lesquels il compte se développer : les services réseaux et le stockage de données. Kevin Rollins n’a pas donné de détails supplémentaires.
” Nous ne comptons pas faire parti du lot des 80 % de fusions qui échouent “
Au contraire de Microsoft ou d’Intel, Dell ne croit pas aux PDA, en tout cas, actuellement. Par contre, les dirigeants n’excluent d’entrer un jour sur le marché des terminaux mobiles de troisième génération. ” L’UMTS sera certainement un marché à gros potentiel. Si les volumes sont conséquents, vous verrez Dell sur ce secteur “, affirme Kevin Rollins.” Nous procèderont tout d’abord à de petites acquisitions “, prévoit-il. Ainsi, Dell compte gagner de l’expérience dans ce domaine avant de se lancer dans des fusions à plus grande échelle. Car, jusque-là, Dell n’a compté que sur ses propres capacités de croissance. ” Nous ne comptons pas faire parti du lot des 80 % de fusions qui échouent “, explique Kevin Rollins.Ainsi, si Dell entend participer à la consolidation du marché informatique, il ne le fera que par petite touche. En attendant de voir plus grand, il espère bien participer du flottement engendré par la fusion entre deux acteurs majeurs : Hewllett-Packard et Compaq.
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