Dell a semé la panique à l’occasion de la publication des résultats de son troisième trimestre 2001. Tout avait pourtant bien commencé. En phase avec les prévisions des analystes, le fabricant a publié un chiffre d’affaires de 8,2 milliards de dollars (9,5 milliards d’euros) et un résultat net en hausse de 40 % à 674 millions de dollars (784,9 millions d’euros) à période comparée en 2000.Toutefois, l’annonce d’une prévision de croissance de l’ordre de 20 % pour l’année 2002, inférieure de 10 points aux projections antérieures, a fait plonger le titre Dell de 20 % au Nasdaq le 10 novembre. Ce rythme de croissance est d’autant plus insuffisant que Dell peine à émerger d’un marché du PC en mauvaise santé, et dont rien ne laisse entrevoir la reprise.Le fabricant reste en outre conservateur : il entend avec raison faire progresser ses ventes de portables, mais demeure frileux envers les divers terminaux d’accès à Internet. Enfin, Dell ne dispose pas des ressources internes suffisantes en matière de services pour s’imposer comme il le souhaiterait sur le marché des serveurs.
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