A nouveau positionnement, nouvelle gamme. Dell veut revenir en forceauprès du grand public, pas étonnant dès lors qu’il refonde son offrede PC portables. Il crée donc une nouvelle gamme, sobrement appeléeStudio. Elle remplace par le haut, les Inspiron, qui deviennent lesordinateurs d’entrée de gamme. Pour autant, les Studio ne sont pasruineux, bénéficient une fois encore de l’extrême modularité desconfigurations Dell et jouent la carte du design coloré. En effet,cette nouvelle gamme se reconnaît au premier abord par des coquestrès colorées, qui empruntent un peu leurs formes à la gamme XPS.
Le Studio 15 est un 15 pouces tout à fait crédible, vendu à moins de550 euros dans sa configuration la moins chère. Pour ce prix, ilpropose un Pentium Dual Core -un processeur multicœur mais qui nerepose pas sur l’architecte Core Duo. Plutôt appréciable, les 2 Go demémoire vive par défaut sont extensibles à 4 Go maximum. La carte graphiquetient la route sans être d’une grande puissance, mais elle offre toutde même 256 Mo de mémoire vidéo dédiée. Ce n’est donc pas une machinepour les gamers, les XPS sont là pour ça, mais elle devrait garantirune certaine souplesse d’utilisation.
Dell oblige, il est possible de remplacer le lecteur/graveur de DVDdouble couche par un lecteur Blu-ray/graveur deDVD (plus 210 euros) ou plus intéressant d’opter pour une batterie neufcellules (plus 144euros) en lieu et place de la batterie six cellules d’origine. Mêmechosepour le lecteur d’empreinte qui est fourni en option, tous lesutilisateurs n’en étant pas forcément friands. Le seul bémol à«l’optionite» aiguë de Dell est le fait que le Wi-Fi 802.11n ne soitpas considéré comme un besoin de première nécessité. Il faudradébourser un peu plus de 22 euros pour en être équipé.
Hormis ce petit détail, la configuration vendue par défaut à 549 eurosest tout à fait convaincante et suffisante pour la plupart des usagesquotidiens.
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