Cette fois, c’est la bonne. Après s’être attiré la colère de
Universal Music l’été dernier pour avoir distribué sans autorisation des titres du catalogue de la major du disque, Deezer
s’enorgueillit cette semaine d’un accord en bonne et due forme avec le même Universal. Le site d’écoute gratuite de musique à la demande va pouvoir proposer en toute légalité un million de titres, soit la totalité du catalogue des morceaux numérisés
par Universal, pour trente-cinq pays, le site étant disponible en vingt langues. Le service se limite à une diffusion en streaming, aucun téléchargement n’étant possible.
Mise en ligne dans quelques semaines
Deezer est en train de procéder aux démarches techniques qui doivent lui permettre de raccorder ses serveurs à ceux de la maison de disques. L’opération devrait prendre encore deux à trois semaines avant que les internautes
puissent concrètement profiter du résultat de cet accord. Il s’agit du deuxième conclu par Deezer avec une major, après celui signé avec
Sony BMG en octobre 2007. Il avait à cet époque déjà obtenu le feu vert des auteurs
(par le biais de la Sacem) et proposait les catalogues de labels indépendants.Le site, qui revendique actuellement deux millions d’utilisateurs inscrits, envisage évidemment de se tourner maintenant vers les deux autres majors, Warner Music et EMI Music. Mais il compte aussi se développer de
manière plus importante à l’étranger. Actuellement, Deezer existe en plusieurs langues (anglais, portugais, espagnol, italien, allemand, suédois…) mais reste implanté physiquement en France. Son ambition est de constituer des équipes locales,
même si, comme le reconnaît l’un des cofondateurs, Jonathan Benassaya, s’implanter dans un pays stratégique comme le Royaume-Uni risque d’être ‘ plus compliqué ‘ qu’ailleurs, en raison de l’existence d’une pléthore de
services d’écoute de musique en ligne.
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