Une grosse vague de déception parcoure la Toile suite à l’annonce de la fermeture de Google Reader, prévue pour début juillet. Les pétitions en ligne se multiplient. Rien que sur le site change.org, on en dénombre cinq, appelant toutes le géant de l’internet à conserver le service. Elles totalisent plus de 100 000 signatures ce matin, 15 mars.
La pétition qui rassemble le plus de déçus est celle d’un certain Dan Lewis, un utilisateur de New-York. « Google Reader est devenu une expérience merveilleuse pour beaucoup d’entre nous, partie intégrante de notre consommation quotidien de contenu en ligne », explique-t-il, avant d’ajouter de manière vibrante : « Il ne s’agit pas seulement de Google Reader. Il s’agit de nous qui aimons vos produits, parce qu’ils rendent nos vies meilleures, et parce que nous espérons que vous n’allez pas détruire cela ».
Nombreux commentaires sur Twitter
Google Reader figurait également parmi les sujets les plus discutés sur le site de micro-blogging Twitter, où des messages de déception s’alternent avec les bons plans (« Cinq logiciels pour remplacer Google Reader », « Comment récupérer ses flux RSS ? », etc.). Pour John Paingout, en tous les cas, il sera impossible de revenir à Netvibes, un lecteur de flux RSS français lancé il y a quelques années déjà.
Les gens qui conseillent Netvibes pour remplacer Google Reader = Les gens qui bouffent de la pâte à tartiner Carrefour au lieu du Nutella.
– John Paingout (@Paingout) 14 mars 2013
La déception est également grande chez les défenseurs de la liberté d’expression. Ils soulignent que cette solution restait très utilisée pour contourner la censure dans certains pays d’Asie et du Moyen-Orient, comme la Chine ou l’Iran. C’est l’avis, par exemple, du Twittos iranien Jadi.
OMG! #google is shutting the reader?! That is one of the few solutions for us to access the blogs, news, … in #Iran #filternet 🙁
— jadi (@jadi) 14 mars 2013
La raison est simple et elle est expliquée, notamment, dans un article de Quartz. L’application Google Reader est chiffrée en HTTPS et accessible sur le domaine Google.com. Pour la filtrer, les censeurs devraient bloquer presque tous les sites du géant de l’Internent, ce qu’ils n’osent pas faire. Si Google Reader s’arrête, il existe certes des solutions alternatives, mais elles seront plus exposées au blocage intempestif.
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