Dans le domaine de l’informatique, les technologies évoluent vite, très vite. Un portable de tout juste deux ans peine à faire tourner Vista et les jeux les plus gourmands aujourd’hui. Alors imaginez dans dix ans…
Eh bien nous, c’est ce que nous avons fait ! Nous avons imaginé à quoi pourrait ressembler l’ordinateur portable dans une décennie. Toujours plus puissant, plus ergonomique, à la pointe de la technologie… Nous avons regardé du côté des laboratoires de R&D (recherche et développement), qu’il s’agisse des grands constructeurs ou des universités, pour obtenir des informations qui nous permettent d’entrouvrir le voile et d’apercevoir ainsi ce qui pourrait constituer le micro de demain.
Le stockage
Le stockage est au cœur de nombreuses recherches. En effet, la sauvegarde des données telle que nous la connaissons aujourd’hui montre très vite ses limites dès que l’on veut atteindre de grandes capacités dans un volume contenu. Plusieurs voies prometteuses sont déjà explorées, comme le stockage holographique, qui permettra l’enregistrement de données en 3D, c’est-à-dire en surface ainsi qu’en profondeur, et sous plusieurs angles, et non pas simplement en surface comme c’est le cas aujourd’hui. Les capacités d’enregistrement deviennent alors stupéfiantes, un disque holographique de la taille d’un sucre aurait la contenance de milliers de disques durs classiques !
Autre voie : on utilise les mêmes principes qu’aujourd’hui, mais avec des têtes de lecture de la taille… d’un atome (nanolithographie). Et on multiplie ainsi la capacité de stockage pour un même encombrement.
Nous sommes également en droit de nous poser la question de l’existence d’un lecteur optique sur le “ PC du futur ”, tant ce support peut vite devenir obsolète. Mais nous pouvons aussi imaginer qu’il sera possible de multiplier les couches de données sur un “ micro-DVD ”, entre 200 et 300 sur un même disque, pour atteindre l’hallucinante capacité d’un pétaoctet, soit 1 000 téraoctets !
L’alimentation
Aujourd’hui, il se vend plus de PC portables que de machines de bureau. On peut imaginer que ces PC mobiles auront un quasi-monopole dans le futur. Et comme ils seront toujours plus puissants, toujours plus communicants, sans fil, le problème de l’autonomie deviendra encore plus crucial.
En Asie, des sociétés comme Toshiba, Samsung, LG et autres travaillent déjà sur des batteries utilisant… de l’eau ! En cassant cette molécule (H2O), on obtient de l’hydrogène et de l’oxygène, donc une source d’énergie très puissante et totalement non polluante ! On parle alors de pile à combustible. Il suffira d’ouvrir son robinet pour recharger son ordinateur portable, et on aura peut-être des filtres anticalcaires sur nos machines !
Il n’est pas impossible non plus que se développent des PC équipés de capteurs solaires de nouvelle génération, qui permettront un meilleur rendement énergétique et seront donc assez puissants et rapides pour recharger une batterie.
L’affichage
L’ergonomie du PC du futur sera certainement dépendante en grande partie de l’affichage, qui ne se cantonnera plus à montrer des images, mais servira aussi aux diverses manipulations, comme c’est déjà le cas avec les nombreux écrans tactiles que nous avons déjà sur les iPod et autres. Le développement de la technologie Oled ou la recherche avancée sur l’e-paper (ou papier électronique) laisse présager des machines dont la seule interface utilisateur sera l’écran. Il est fort probable aussi de voir apparaître des écrans souples, plus maniables et moins fragiles. Exit clavier et souris : il n’y a pas meilleur organe de pointage que… le doigt ! Un écran pourra alors se transformer en clavier ou en palette graphique. Il s’adaptera aux besoins : taper du texte, dessiner, jouer du piano…
Le processeur
Aujourd’hui, la présence de processeurs avec deux ou quatre cœurs montre la difficulté de la miniaturisation. Difficulté qui n’est pourtant pas insurmontable, les limites étant toujours repoussées, notamment dans le domaine de la gravure. On parle d’ailleurs de nanogravure : lire l’article sur le tout petit processeur Atom. On sait aussi que certains processeurs intégreront également la puce graphique et la puce audio. Il est alors envisageable d’imaginer qu’à terme une puce pas plus grosse qu’un grain de riz intègre un processeur classique, de la mémoire vive, un contrôleur Wi-Fi haut débit et un chipset multimédia !
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