Des écrans de plus en plus grands, toujours plus de modules caméra, etc. Coincés dans leur format rectangulaire, les smartphones se battent pour marquer leur différence. Le parti pris du Nex, fleuron du constructeur chinois Vivo, est l’un des plus originaux : se débarrasser de tous les éléments de façade pour offrir un écran qui occupe la (quasi) totalité de la face avant. Oubliez les encoches des iPhone X et autre Huawei P20 Pro, ici tout est écran. La prouesse est rendue possible par le déplacement de deux composants d’importance : la caméra de façade et le lecteur d’empreintes digitales.
La caméra « à selfie » n’a pas été supprimée mais intégrée au boîtier sur la tranche supérieure de l’appareil : il suffit de lancer l’application photo et de choisir le mode « autoportrait » pour que le moteur interne de l’appareil déploie un module d’un centimètre carré qui accueille la caméra.
Concernant le lecteur d’empreintes, le Vivo Nex compte parmi les premiers appareils de l’histoire à intégrer un module Synaptics sous l’écran (Vivo avait aussi embarqué ce module au sein de ses X20 Plus UD et X21), comme nous vous en parlions au CES de Las Vegas en janvier dernier. Le module est placé en bas de l’écran, à peu près à l’endroit où les boutons physiques sont généralement localisés.
Esthétiquement, le Vivo Nex est magnifique : si nous ne sommes franchement pas des grands fans de l’intégration d’une partie mécanique (caméra de façade) à cause du risque de panne, notre allergie générale aux selfies fait qu’il ne s’agit pas pour nous d’une grosse perte. Et le côté épuré du terminal est séduisant. Très séduisant : Vivo a choisi un dos en verre avec motif de remplissage aux reflets irisés du plus bel effet. S’il prend facilement les marques de doigts – dommage – son aspect aux couleurs changeantes fait que ce défaut n’est pas aussi prégnant que sur d’autres appareils.
Fait assez déconcertant en revanche, la surcouche de Vivo appelée « Funtouch OS » déboussole un peu avec, notamment, la disparition de l’accès rapide aux fonctions essentielles lorsque l’on balaye le haut de l’écran d’un geste vers le bas. Il faudra voir, lors de notre test si, à l’usage, la surcouche logicielle est pertinente ou non.
Le Vivo Nex est disponible en précommande chez Phonedroid – qui nous a prêté cet exemplaire de test – et sera disponible à partir du 16 août à 729,90 euros dans sa version 128 Go avec ROM internationale.
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