Comme ils sont agaçants, ces messages d’erreur qui apparaissent au hasard de vos promenades sur le Web ! Même pour les anglophones, les host unknown, Not implemented 501 et autres bad request restent abscons et échappent à leur mission de base : venir en aide à l’internaute.Nous avons tenté ici de dresser une liste des accidents de parcours les plus courants, que l’on peut rencontrer lors d’une séance de surf ou au détour d’un envoi de courrier électronique. Deux situations qui ne provoquent pas les mêmes erreurs et n’impliquent pas les mêmes conséquences. Sur Internet, les plantages proviennent le plus souvent d’une adresse mal écrite, à cause par exemple d’une simple ” faute de farppe “. Deuxième source d’ennuis : le changement de nom, d’adresse ou la fermeture du serveur invoqué. Ce cas de figure est le plus fréquent, et sans doute le plus irritant ! Les sites évoluent sans cesse et leurs webmestres (ceux qui s’en occupent) ne parviennent pas toujours à éliminer tous les liens pointant encore sur les pages renommées, déplacées ou supprimées.
La chasse aux pages fantômes
Et si, de plus, la ou les pages fantômes se trouvaient référencées par les moteurs de recherche, il faudra un certain temps (des heures, des jours voire des mois) avant qu’ils fassent le ménage.Pour ce qui est des e-mails, la principale cause de déboires est à coup sûr la mauvaise orthographe de l’adresse saisie. Juste derrière arrivent de véritables pannes qui enrayent parfois la distribution des courriers électroniques ou la rendent impossible. Mais ne vous découragez pas : quelques man?”uvres simples, mais subtiles, permettent de s’en sortir.
Les couacs du surf
Les erreurs possibles sont répertoriées et même numérotées. Mais le numéro n’est pas toujours indiqué clairement. Nous avons donc mentionné le nom anglais qui accompagne toujours le message d’erreur.
Les erreurs 400
Ce sont les plus fréquentes. Elles sont provoquées par l’impossibilité d’afficher la page demandée. Neuf situations différentes provoquent ce genre de message.
Le plus célèbre des messages d’erreur est si fréquent qu’il est le plus souvent traduit en langue locale et ?” presque ?” en langage clair.
C’est le serveur du site qui vous envoie ce message quand vous avez demandé une page précise qu’il n’a pas pu trouver.
Plusieurs cas de figure sont possibles :
L’erreur est survenue lorsque vous avez cliqué sur un lien : c’est alors la faute du serveur !
La page a dû changer de nom ou disparaître et le responsable technique du site n’a pas mis les liens à jour.
Il ne reste qu’à abandonner.Vous avez tapé l’adresse complète d’une page, avec un ou plusieurs /, par exemple www.jolisite.fr/belles-images.
Il faut alors vérifier si vous avez bien orthographié le nom de la page avec son extension éventuelle (ne fallait-il pas écrire belles-images. html par exemple ?).
Il suffit alors de retaper soigneusement l’adresse.La page reste introuvable : c’est qu’elle a changé de nom ou n’existe plus.
Pour accéder tout de même au site, le plus simple est alors d’effacer le nom de la page pour ne garder que www.jolisite.fr (et taper sur Entrée).
Si l’adresse contient plusieurs / et surtout s’il s’agit d’un site vaste, un conseil : commencez par effacer la dernière partie.
Vous parviendrez ainsi au plus proche de l’endroit qui vous intéresse plutôt que sur la page d’accueil. Les autres erreurs 400Bad request 400 : une erreur de syntaxe s’est glissée dans l’intitulé d’une adresse complète (un . en trop, par exemple).
Mais ce message est rare car, le plus souvent, le serveur conclut à l’inexistence de la page et renvoie une erreur 404.Unauthorized 401 : La page que vous avez demandée nécessite une autorisation spéciale car elle est réservée aux personnes disposant d’u droit d’accès particulier.Payment required 402 : L’accès à la page est payant et vous n’avez pas acquitté vos droits.Forbidden 403 et 407 : C’est le site lui-même qui n’est accessible qu’aux personnes autorisées (erreur 403) ou passant par un ordinateur intermédiaire ?” un proxy ?” possédant les autorisations (407).
Ce dernier cas peut être celui d’une entreprise dont chaque employé peut accéder directement au site à condition de se connecter depuis l’intérieur des locaux.Bad request 405 et 406 : Vous avez rempli un questionnaire pour lancer une recherche à l’intérieur du site, mais vous avez effectué une demande à laquelle vous n’avez pas droit (erreur 405) ou l’ordinateur du site n’a rien compris (406).
Mais ce message reste assez rare car, dans la plupart des cas, l’ordinateur du site, plutôt que de renvoyer ce message brutal, réaffiche le formulaire et demande de le remplir de nouveau.Timeout 408 : L’ordinateur du site a mis tant de temps à rechercher la page (parce qu’il est surchargé ou parce que les lignes sont saturées) que le délai maximal d’attente a été dépassé et que le serveur lui-même choisit de mettre fin à la demande.
Les erreurs 300
On les appelle des erreurs de redirection.
Elles surviennent quand l’information demandée, que ce soit une page ou un document (image, dossier au format pdf, séquence vidéo, etc.), a été déplacée.Moved 301 : Le document a été définitivement déménagé.
L’ordinateur ne vous dira pas où parce qu’il ne le sait pas.Found 302 : Le document a été déplacé, mais peut-être de façon temporaire. Réessayez plus tard, on ne sait jamais !Methode 303 : Un message vraiment peu fréquent sur Internet, qui implique une certaine incompatibilité entre le fonctionnement de votre navigateur et l’ordinateur du site.
Il peut apparaître à cause d’un bug au sein d’un intranet (réseau d’entreprise).Not modified 304 : Le navigateur de votre ordinateur a voulu mettre à jour une page déjà chargée au cas où elle aurait été modifiée, et l’ordinateur du site lui rétorque qu’elle n’a pas changé.
Com Elles proviennent du serveur de sites Web.Internal error 500 : L’ordinateur du site cafouille.
Cela arrive !Not implemented 501 : Le site ne sait pas faire ce que lui demande votre ordinateur.
Rarissime, cette erreur peut survenir à cause d’une incompatibilité entre les logiciels de votre ordinateur et ceux du site.Service temporarily overload 502 : Le site est saturé et ne peut pas vous connecter pour le moment.Gateway timeout 503 : Le temps d’attente pour vous répondre a dépassé le délai imparti.
Les erreurs sans nom
Certaines erreurs ne sont pas répertoriées et peuvent tout simplement provoquer des bugs ou, au mieux, des messages ésotériques, comme celui-ci, qui indique en fait qu’un fichier n’a pas pu être trouvé.
Dans ce genre de situation, vous n’avez pas commis d’erreur : la faute incombe à l’équipe de programmeurs responsables du site.
Quand le courrier ne passe pas…
En principe, si un courrier que vous avez expédié n’est pas parvenu à son destinataire, votre fournisseur d’accès vous le retournera, accompagné d’un petit message, hélas moins clair que le ” n’habite pas à l’adresse indiquée ” de La Poste, d’autant qu’il est fréquemment rédigé en anglais.Host unknown : Le host désigne le fournisseur d’accès de votre correspondant.
Vous aviez probablement mal orthographié la partie de l’adresse à droite du @.User unknown : Le correspondant n’existe apparemment pas à l’adresse indiquée, peut-être parce qu’il a, simplement, changé de fournisseur d’accès (ce qui est assez fréquent).
Mais vérifiez d’abord soigneusement l’orthographe de son identifiant (la partie à gauche du @).Mailbox full : Quand la boîte à lettres d’un internaute est pleine, son fournisseur d’accès refuse les nouveaux messages.
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