Il faut proposer de nouvelles idées aux annonceurs, nos clients.” L’idée de connecter des modems GSM aux automates qui gèrent les panneaux publicitaires déroulants est venue à Jean-Pierre Decaux “pour répondre aux besoins du marché et aux contraintes d’extension de parc”. Depuis décembre 1999, son entreprise a équipé de modems GSM quelque quatre mille panneaux publicitaires. Ils permettent de gérer à distance, via des services de messages courts (SMS), le temps d’exposition de chaque affiche, leur vitesse de déroulement, voire même de ne pas les dévoiler toutes le même jour. Un avantage concurrentiel face à ses rivaux.
Ces modems se révèlent particulièrement efficaces sur le terrain de la maintenance. En cas de panne ou de coupure de courant, le GSM prévient le siège. Lorsqu’ils posent les affiches, les 200 agents transmettent eux-mêmes, et toujours par SMS, les codes barres de chacune. Toutes ces informations transmises sont ensuite archivées sur une base de données Oracle. Elles fourniront aux annonceurs, par exemple, des informations sur l’état de leur campagne. La société a retenu le GSM pour éviter le coût prohibitif des travaux de voirie. Mais le déploiement lui a tout de même coûté quelques dizaines de millions de francs. JC Decaux a choisi le SMS, beaucoup moins cher que la transmission de données, car 160 caractères lui suffisaient. Après avoir mis en concurrence les trois opérateurs mobiles français, il a retenu SFR et Bouygues Telecom (voir encadré). Il a également testé les produits de plusieurs constructeurs, mais les modems compatibles avec le réseau de Bouygues Telecom (1 800 MHz) n’existaient pas. Après de longues négociations, il a choisi Wavecom, qui s’est engagé à produire des modems capables de fonctionner sur les deux bandes de fréquences utilisées par le GSM. JC Decaux compte déployer des systèmes similaires à l’étranger
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