Souvenez-vous : dans Metal Gear Solid, en 1998, un des boss lit la carte mémoire de votre console pour analyser votre style de jeu. Dans Boktai, sur GameBoy Advance, il vous faut aller dehors – en vrai – pour alimenter en énergie le capteur solaire livré avec la cartouche et battre ainsi les vampires du jeu. Les concepts qui mêlent jeu vidéo et réalité, le japonais Hideo Kojima, à l’origine des deux titres, il en est fan !
Le célèbre créateur nippon a avoué ce lundi 4 octobre sur Twitter (dans un post en japonais) avoir voulu aller encore plus loin par le passé. C’était à l’occasion du développement d’un de ses titres les moins connus en Europe, Snatcher, un jeu d’enquête sorti en CD sur Mega-CD, PlayStation et Saturn, mais aussi, à l’origine, en disquette sur Nec PC88. Et, pour plonger un peu plus le joueur dans l’univers cyberpunk très sombre de l’aventure, Hideo Kojima a l’idée… d’enduire la disquette d’une peinture de couleur rouge et à l’odeur de sang.
Ainsi, plus le joueur passerait de temps sur l’aventure, plus le micro-ordinateur chaufferait, plus la peinture de la disquette… fondrait, répandant l’odeur de sang dans la pièce. Bizarrement, toute l’équipe s’y opposa, et Hideo Kojima s’en souvient aujourd’hui comme du Dead Smell Project – le « projet odeur avorté ». Cet homme est peut-être un fou, mais c’est un génie. Ou l’inverse.
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