En faisant le choix d’imposer aux joueurs la réalisation des multiples petites tâches du quotidien et le contrôle des moindres petits gestes qu’on enchaîne sans y penser tous les jours, Heavy Rain avait réussi, non seulement à scinder la communauté des joueurs en deux, mais aussi à donner un air de réalisme certain à son univers.
Pour autant, si les QuickTime Events rois avaient un sens parfois, pour servir la narration notamment, ceux qui ont joué à Heavy Rain n’ont pu s’empêcher de noter, agacés ou amusés, quelques points… étonnants.
Jamais il n’a été plus drôle/lassant/difficile de se lever d’une chaise par exemple. Sans parler de la bizarrerie de certaines situations, justifiées dans le jeu par le désespoir ou la nécessité d’avancer dans l’enquête mais plus incongrues quand on fait un pas de côté et essaie de voir les choses de l’extérieur. Un pas de côté, moqueur, c’est ce qu’a décidé de faire la fameuse équipe de Mega64, reine de la parodie et du détournement.
Mais notre plaisir ne se prend pas sans quelques victimes collatérales, en l’occurrence, des passants, embarqués dans l’aventure bien malgré eux. Comme certains joueurs de Heavy Rain, diront les mauvaises langues…
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