Utiliser les fonctions vidéo de GTA IV pour montrer ses cascades ou ses exploits à ses amis, tous les joueurs un peu attachés à ce jeu l’ont fait. En revanche, écrire une histoire, rédiger une poignée de dialogues, préparer des plans, tourner des scènes, trouver une voix off (pas géniale, mais très supportable) et faire de tout cela un long métrage de près d’une heure trente, c’est beaucoup plus rare. C’est pourtant ce qu’a fait le « réalisateur » de The Trashmaster, un certain Murakawa.
On y retrouve Nico Bellic, héros de Grand Theft Auto IV, dans la peau d’un éboueur justicier. Dans le montage et dans la trame, on entraperçoit l’influence des films de Don Siegel, qui faisaient l’apologie, avec pas mal d’autres, de la justice faite soi-même… Les emprunts musicaux à L’Arme fatale plongent davantage dans l’ambiance sombre de ce Liberty City qui assume, ici, son nom de New York.
Moralement moins dérangeant qu’Un justicier dans la ville, ce film mérite d’être regardé, ne serait-ce que d’un œil distrait, pour la prouesse et pour le soin apporté au détail. Voilà, vous avez trouvé votre film du samedi soir…
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