Ni Debis ni la division Systemhaus ne sont à vendre “, affirmait en janvier dernier Klaus Mangold, PDG de la filiale services de DaimlerChrysler et membre du conseil d’administration de la firme automobile. Cette dernière vient pourtant de vendre à Deutsche Telekom le contrôle de l’activité de services informatiques de Debis. L’opérateur allemand détiendra 50,1 % du capital de cette nouvelle filiale. En réalité, une prise de contrôle total, qui s’effectuera probablement en deux temps pour raisons fiscales.
Avec 2,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 1999, dont un tiers à l’international, et surtout une croissance de 30 %, Debis constituait une proie de qualité. En France, la SSII allemande avait racheté l’an dernier le distributeur français Spring et Soleri-Cigel, SSII lyonnaise historiquement liée au monde IBM. “Parmi tous les noms qui circulaient ces dernières semaines, Deutsche Telekom est celui qui présente le plus d’avantages pour nous “, indique Georges Rousseau, cofondateur de Soleri et patron de l’activité Debis IT Services en France. Car l’opérateur allemand inscrit cette acquisition dans une stratégie visant à faire des services informatiques l’un de ses quatre piliers, avec les communications mobiles, Internet et les réseaux .
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