Le destin de Debis, filiale de Daimler Chrysler spécialisée dans les services informatiques, connaît un nouveau rebondissement. En quête d’argent frais, le constructeur automobile a décidé de céder à Deutsche Telekom la participation qu’il détenait encore dans Debis, soit 49,9 % du capital. Une transaction rendue possible par l’exercice d’une option de vente, prévue dès 2000, au moment du rachat de 50,1 % de la SSII par Deutsche Telekom. Voilà qui ne fait pas les affaires de l’opérateur allemand, plombé par des dettes abyssales de 66 milliards d’euros. Quant aux salariés de Debis, ils ont déjà l’expérience de ces changements à vue : il y a dix ans, Serge Kampf, alors PDG de Cap Gemini, avait tenté ?” par un montage financier complexe ?” de fusionner progressivement son groupe avec son homologue allemand. Mais à l’époque, ce grand projet sétait soldé par un échec.
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